Une étape marquée par la solidarité entre les équipages

BAB EL RAID, ÉDITION 2018

Les équipages concentrés

Avant de donner des informations sur la journée à venir, Frédéric, le directeur sportif du Bab el Raid, a tenu à féliciter les équipages pour leur bonne première étape. Alors que le directeur sportif passe au déroulé de la deuxième étape, Léa, de la team 239 (LÉA ROUSSANGE / HUBERT VIGNERESSE - SARL VIGNERESSE), écoute consciencieusement et prend des notes. Tout comme Juliette, de l’équipage 233 (AUDREY MERIAS / JULIETTE MORIER), pas franchement rassurée et qui prévoit  donc de laisser le volant à sa coéquipière Audrey.

Des objectifs différents

Pour Paul et Thibault, de l’équipage 193 (PAUL CANTAU / THIBAULT EMBERGER), l’objectif est clair : tenir le rythme de la veille. Quelques kilomètres après le départ, Patrick et Nicolas, de la team 164 (PATRICK RUFFRAY / NICOLAS RUFFRAY - Afrasia Bank), trouvent le début de l’étape facile mais ne veulent pas “se réjouir trop vite car ça risque de se corser”. Virginie, de l’équipage 166 (LIONEL EMMANUELLO / VIRGINIE BUTTAY), mise sur la prudence et sort de sa voiture pour guider son coéquipier à travers les pierres.

Des leçons à retenir

Arrivés à l’étape 1, Pierre et Alicia, de l’équipage 155 (PIERRE LACOUR / ALICIA BOURGOIN - Domi), ne veulent pas perdre de temps. “On s’est perdu alors on a accéléré pour rattraper le temps perdu et garder notre régularité mais du coup ça secoue un peu dans la voiture”, souligne la passagère. “On a eu la mauvaise de se suivre à plusieurs équipages, du coup on s’est perdu nous aussi”, explique Thomas, de la team 247 (VICTOR ALARY / THOMAS MERCEUR - COM'UN MARDI). “On a compris la leçon, on ne se suivra plus”, souligne son coéquipier Victor.

Des effusions de joie

Le Défi Désert du jour était un paintball.
Pour ne pas perdre de points, le but était de mettre cinq billes de peinture sur 8. Sandrine, de l’équipage 141 (BRICE GAUTRIAUD / SANDRINE ROLLIN - SEA AIR FREIGHT), prend le fusil de paintball sous les encouragements de son mari, qui tente de lui donner de bons conseils afin de ne pas rater la cible. Des encouragements visiblement gagnants puisqu’ils repartent sans points en moins. Marine et Olivier, de l’équipage 152 (OLIVIER VERDET / MARINE VERDET - Sphinx Marketing Conseil), sont, eux, tellement contents d’avoir réussi qu’ils se prennent dans les bras avant de repartir en sautillant jusqu’à leur voiture.

Les applaudissements des enfants marocains

Pour accéder à la balise suivante, les équipages traversent un village bordé de palmiers, sous le regard et les applaudissements des enfants qui sortent sur le pas de leurs maisons pour saluer les participants. Un moment de répit avant une difficulté à venir : le passage d’un oued, un endroit potentiellement compliqué pur les équipages car le sable est particulièrement mou à cet endroit.

Un oued un peu viscieux

Amaury et Frédéric, de l’équipage 221 (AMAURY LEVEAUX / FREDERIC MITRE - KONI), ont ainsi dû s’y reprendre plusieurs fois pour parvenir à s’extirper de l’oued, sous les applaudissements des Marocains présents et qui assistent à la scène avec amusement. “C’est mieux de passer les premiers”, se félicite Amaury. Quelques instants plus tard, ce sont Otilia et Armand, de la team 173 (OTILIA LOPES / ARMAND LOPES - Garage Jérôme Coudert 63200 Le Cheix sur Morge), qui se retrouvent coincés. Heureusement, les équipages 162 (MARINE LASCOUMETTES / JESSIE PEDRICO - Crédit Mutuel Lannemezan) et 220 (STÉPHANE DUCREAU / DAVID DA SILVA - KONI), passés juste avant, acourent pour les aider. “Je leur paierai un verre ce soir”, s’exclame Otilia après être sortie d’affaire.

Chacun sa stratégie

Guillaume, de la team 206 (GUILLAUME KISTERMAN / MARCELLIN GRATIAS - PLANETE WEI) fait sortir son passager pour alléger la voiture et ainsi passer plus facilement. Chacun sa stratégie ! Face aux autres équipages qui pataugent parfois dans le sable, Valérie, de l’équipage 153 (YOANN LEMETAYER / VALERIE LEMETAYER - JEULIN SA) ne semble pas très sereine. “Il va falloir qu’on pousse”, lui souffle Yoann, son partenaire. Ils s’en sortent finalement très bien, même pas eu besoin de pousser !

Une chasse au trésor “magnifique”

Pour les récompenser de ce passage un peu plus compliqué, un défi désert attend les équipages : une chasse au trésor dans les ruines du ksar Ouled Zahra, un ancien village fortifié. “C’est magnifique”, s’exclame Otilia, de l’équipage 173 (OTILIA LOPES / ARMAND LOPES - Garage Jérôme Coudert 63200 Le Cheix sur Morge). Le but de ce nouveau défi est simple : trouver un maximum de poinçons cachés en un minimum de temps. 3, 2, 1, c’est parti, les Aventuriers se lancent à l’assaut de la forteresse en ruines. Marine, de l’équipage 152 (OLIVIER VERDET / MARINE VERDET - Sphinx Marketing Conseil), s’étire avant de partir.

Entre course effrénée et escalade

Mathilde et Gilles, de l’équipage 102 (MATHILDE MOLÈS / GILLES MOLÈS - Isefac Bachelor Lille), partent main dans la main. Brice et Sandrine , de la team 141 (BRICE GAUTRIAUD / SANDRINE ROLLIN - SEA AIR FREIGHT), se séparent en courant pour maximiser leurs chances de réussite. Chaque pierre est soulevée, chaque buisson fouillé… Les équipages inspectent les moindres recoins du ksar. Rien n’échappe à leur regard. “On ne nous avait pas dit qu’il fallait faire de l’escalade”, s’amuse Fabiano, de la team 222 (TEVA JACQUES-CORMIER / FABIANO VIANA OLIVERA - GARAC), alors qu’il grimpe sur un mur en pierres.

Des équipages joueurs

Le défi clôture cette deuxième étape et les équipages font route pour le camping de Karla, à Erfoud où les attend un autre défi banco, facultatif. Pourtant, les équipages, visiblement joueurs, répondent présents lorsque le défi kapla commence. Tous espèrent en effet gagner quelques points et peut-être remonter dans le classement. Pour les défis banco, les participants doivent miser un certain nombre de points entre 5 et 15. En cas de victoire ils les gagnent ou les perdent s’ils échouent.

Un bon dîner de réconfort après l’effort

C’est un véritable festin qui attendait les Aventuriers du Bab el Raid au camping Karla, à Erfoud, vendredi soir.  Un dîner de réconfort après la première étape marathon (nuit en autonomie dans le désert). Annoncé à 20h, certains équipages faisaient déjà la queue pour dîner une demi heure avant. Et les participants n’ont pas été déçus ! Dans un décor de conte des  mille et une nuits, ils ont pu découvrir l’une des spécialités de la cuisine marocaine : la harira, une soupe de légumes traditionnelle, généralement servie dans les familles au moment du jeûne du ramadan.

Un anniversaire dans le désert

“C’est gargantuesque”, s’est exclamée Léa, de l’équipage 186 (LEA LARGEAU / LUCIE BOUARD - MACIF) en voyant arriver le plat principal – des poulets marinés ainsi que des légumes et des pâtes. “C’était génial”, conclut Loïck, de la team 116 (ROMAIN DA SILVA MAIA / LOICK MACHERET), en sortant de table. Un dîner festif qui a aussi été l’occasion de célébrer l’anniversaire de Véronique, de l’équipage 170 (VERONIQUE COEFFET / LOUISETTE CHIRON - Groupe Sup de CO La Rochelle). Tous les équipages se sont mis à chanter  pour elle au moment du dessert. Si les participants semblent avoir apprécié le dîner pas question pour autant de s’attarder !

Ils rentrent vite dans leurs tentes pour aller se reposer afin d’être en forme pour la troisième étape du lendemain.

2018-02-17T14:02:19+01:00