RÉSUMÉS D’ÉTAPES
BAB EL RAID ÉDITON 2018
RÉSUMÉS D’ÉTAPES
BAB EL RAID ÉDITON 2018
Le Bab el Raid de Baptiste et Jérôme
BAB EL RAID, ÉDITION 2018
“L’expérience a été au-delà de mes espérances”
Cette année, le Bab el Raid était parrainé par les Youtubeurs Baptiste Lorber et Jérôme Niel, qui ont vécu l’aventure dans une Peugeot 205, sous le numéro d’équipage 069 (BAPTISTE LORBER / JEROME NIEL). Une deuxième expérience pour Baptiste, qui avait déjà roulé sur les pistes du désert marocain l’an dernier. En revanche c’était la première fois que Jérôme venait au Maroc. C’était également son premier rallye. “Aslak [le coéquipier de Baptiste l’an dernier] et Baptiste m’avaient prévenu mais l’expérience a été au-delà de mes espérances“, raconte le Youtubeur. Sur le plan sportif, il dit avoir “trop kiffé” car il “adore conduire”.
“Vivre la même expérience, ça rapproche”
Pour Baptiste, l’expérience a aussi été très riche. “L’an dernier, on s’arrêtait beaucoup, on était toujours les derniers mais cette année on s’est pris au jeu et au final on termine 16e sur 61“, se réjouit le Youtubeur, qui fait remarquer : “Les gens de l’organisation sont là pour nous et savent répondre aux besoins de chacun”. Jérôme, lui, félicite Simon, le chef de projet du Bab el Raid, pour son “excellent travail”. “Même avec 30 voitures et 60 personnes en plus, ça reste un raid à taille humaine“, souligne-t-il encore. “On a fait de superbes rencontres“, renchérit Jérôme. “On se retrouve tous à dormir dans des tentes, à pisser dans le même sable… Vivre la même expérience, ça rapproche !”, s’amuse Baptiste
“Faire vivre ça à un pote que tu adores”
Son moment le plus marquant de l’aventure ? “Quand j’ai vu Jérôme arriver au Maroc et que j’ai compris qu’il adorait”. “C’est kiffant de faire vivre ça à un pote que tu adores”. “C’est comme un bon film que tu partages et tu scrutes le visage de ton pote pour être sûr que lui aussi il aime“. Lui se souviendra longtemps de son “premier oued rouge”. “C’était un mélange de plein de sensations géniales et en plus c’est hyper excitant de réussir du premier coup”, se souvient-il.
La 205, “une voiture faite pour le désert”
A ceux qui seraient tentés de faire le Bab el Raid l’an prochain avec une 205, Baptiste répond que “c’est une voiture faite pour le désert”, lui qui avait une 2 CV l’an dernier. “La voiture était géniale, elle avait été préparée à la perfection par Rinjonneau Auto“, assurait de son côté Jérôme, avant d’ajouter : “On a eu une seule fois un problème, sur la descente de l’Espagne, et Gaby, de l’organisation, nous a sauvé l’alternateur”.
Une team de Youtubeurs l’an prochain ?
Revenir l’année prochaine ? Ils y pensent sérieusement.
“Pourquoi pas partager l’expérience avec d’autres potes”, glisse Baptiste, qui estime que “tu peux refaire le Bab el Raid tous les ans et voir de nouvelles choses à chaque fois, c’est ça qui est génial“, s’appuyant sur l’exemple de Romain, de l’équipage 316 (ROMAIN BLARD / EMMANUEL HARQUET), qui a participé à toutes les éditions du Bab el Raid et même de son ancêtre, le “Students Challenge”.
“Pourquoi pas faire une team l’an prochain avec d’autres amies Youtubeuses ?”, glisse Jérôme.
Bab el Raid 2019, du 10 au 20 février
Le champion olympique Amaury Leveaux séduit par l’ambiance du Bab el Raid
BAB EL RAID, ÉDITION 2018
“Le Bab el Raid, un de mes trois rallyes préférés”
Amaury Leveaux, champion olympique de natation, a rejoint les rangs des participants du Bab el Raid cette année pour son plus grand bonheur. Celui qui a pris le volant d’une 205, préparée par Koni revient sur son expérience. “J’ai eu la chance de pouvoir faire plein de rallye à travers le monde et le Bab el Raid fait partie de mes trois préférés”, raconte-t-il.
“Une équipe aux petits soins”
L’ancien champion de natation de l’équipage 221 (AMAURY LEVEAUX / FREDERIC MITRE - KONI) a surtout “adoré l’ambiance entre les équipages“, qui était selon lui “exceptionnelle. “Tout le monde s’aide et on a de la chance d’être entourés par une équipe de personnes très attentives et vraiment aux petits soins pour nous, c’est une vraie richesse”, souligne celui qui a eu la chance de faire de nombreux rallyes à travers le monde.
“Un repérage pour revenir l’an prochain”
D’ailleurs, il connaissait aussi déjà le Maroc par son oncle qui y habite mais l’a redécouvert “grâce au Bab el Raid“. “On nous fait passer par des paysages extraordinaires, on a beaucoup de chance“, fait-il remarquer. Quant à son classement – 55e sur 61 – Amaury a une explication très simple : “J’ai fait un repérage pour revenir l’an prochain”, s’amuse-t-il. Il promet de “revenir avec du monde” pour la 4ème édition, qui se déroulera du 10 au 20 février 2019.
Le Bab el Raid, une aventure “très forte” pour Victor et Amaury, les gagnants dans la catégorie étudiants
BAB EL RAID, ÉDITION 2018
“On a failli échapper à cette belle aventure”
Victor et Thomas, colocataires et étudiants à l’EIGSI, l’école d’ingénieurs de La Rochelle, savourent leur victoire. Leur équipage, le numéro 247 (VICTOR ALARY / THOMAS MERCEUR - COM'UN MARDI), a remporté la 3e édition du Bab el Raid dans la catégorie “Aventuriers 100% étudiants”. “On ne s’y attendait pas trop car on n’était pas sûrs de venir jusqu’au bout puisque le Bab el Raid tombait la même semaine que nos rattrapages de partiels”, explique Victor. “On a failli échapper à cette belle aventure”, souligne Thomas.
“Le faire à fond”
Une victoire étonnante, d’autant plus que Victor affirme qu’ils n’étaient “pas du tout dans la compétition”. “Dès La Rochelle, on a vu qu’on était bien classés du coup on a décidé de le faire à fond”, raconte Thomas, qui souligne que l’aide d’un de leurs amis qui avait participé au Bab el Raid l’an dernier a été précieuse. “On y connaissait pas grand chose en mécanique”, confient-ils.
“La communion avec les agriculteurs”
De son premier rallye, son premier séjour au Maroc et sa première fois dans le désert, Thomas reste marqué par sa toute première piste dans la montagne : “on a directement été lancé”. “J’ai aussi adoré la Green Day et j’ai particulièrement été touché par le discours de remerciements du chef de village”. Pour Victor, c’est la “communion avec les agriculteurs” qui l’a marqué. “Il y a aussi des moments où on naviguait et on se retrouvait seuls au milieu de l’immensité du désert, c’était magnifique”.
“Se faire confiance”
“En fait, ça a été une aventure très forte du début à la fin”, résument les deux colocataires, qui espèrent refaire le Bab el Raid “au moins une fois” dans leur vie. Leurs conseils : être très rigoureux dans la navigation “mais surtout profiter un max”. “Il ne faut surtout pas paniquer quand il arrive des imprévus”, insiste Victor. “Et ne pas suivre les premiers de la course pour se faire confiance, c’est ça la clef”, selon Thomas.
Matthieu et Vincent, de l’équipage 119 reviennent sur leur victoire
BAB EL RAID, ÉDITION 2018
“L’an dernier on a testé et cette année on a gagné”
Pour leur deuxième participation au Bab el Raid, Matthieu et Vincent, de l’équipage 119 (MATTHIEU VINCENT / VINCENT NICOLLE - Plage Polynésie), repartent avec une victoire dans la catégorie Aventuriers. “L’an dernier on a testé et cette année on a gagné”, résume Matthieu. Une belle réussite pour un équipage qui n’a cessé de gagner des places au classement au fil des étapes, dont la dernière avait pourtant mal commencé après un tankage seulement 800 mètres après le départ.
Une surprise d’anniversaire
Derrière cette victoire, se cache aussi une belle histoire d’amitié. “On a fait nos premières conneries ensembles, notre première boîte, notre premier tour en moto”, “Si on est venus sur le Bab el Raid l’an dernier, c’est parce que c’est le cadeau d’anniversaire que j’avais offert à Vincent pour ses 40 ans. J’avais préparé la voiture en cachette pour lui faire la surprise”. “Le cadeau était incomplet c’est pour ça qu’on est revenus cette année pour une victoire”. “Cette fois-ci c’était pour tes 40 ans à toi”, souligne Vincent.
“La voiture n’attendait qu’une chose : retrouver le désert”
Matthieu et Vincent, “amis depuis 38 ans grâce à leurs grands-parents qui étaient voisins”, s’étaient déjà lancés sur les pistes du désert marocain au volant de leur Sirocco qu’ils avaient également cette année. “La voiture n’attendait qu’une chose, c’était sortir du garage pour retrouver le désert”, raconte Vincent.
“La belle convivialité” du Bab el Raid
S’ils sont revenus deux années de suite, c’est aussi parce que ce qu’ils aiment dans le Bab el Raid, c’est “la belle convivialité qui règne et les paysages spectaculaires traversés”. “C’est intergénérationnel, si on calcule entre le plus jeune qui a 18 ans et le plus âgé qui en a 70, ça fait presque trois générations qui se mélangent, c’est ça qui est beau”, souligne encore Vincent.
“Sportifs jusqu’au bout”
“On a fait de belles rencontres et on s’est fait des amis les deux fois où on est venus”, expliquent les gagnants. Pour Matthieu, le moment le plus marquant a été “le premier jour dans le désert”. “”Lors du premier départ, on entend le premier clic de notre i-bouton et on se dit ‘ça y est'”. “Le dernier clic du bouton aussi”, souligne Vincent alors que pour Matthieu “c’était plutôt un soulagement”. “On l’a joué sportifs jusqu’au bout en tentant le tout dernier Défi Banco”, rappellent-ils.
Rendez-vous l’an prochain à La Rochelle
Leur conseil aux futurs participants : ne pas se mettre la pression. “Si on vient pour gagner, on passe à côté de l’aventure”, estiment-ils. S’ils ne savent pas encore s’ils seront sur la ligne de départ l’an prochain, une chose est sûre, ils seront présents à La Rochelle “pour encourager les copains qui reviendront”.
Une belle soirée de clôture à HEEC Marrakech
BAB EL RAID, ÉDITION 2018
Les partenaires du Bab el Raid présents
Pour leur dernière soirée ensemble et la remise des prix, les équipages ont été accueillis au son des tambours des gnaouas (musiciens traditionnels marocains) à l’école HEEC Marrakech, parée de ses plus beaux atours pour l’occasion. Dominique Serra, la directrice de Maïenga, organisateur du Bab el Raid, a tenu à féliciter les équipages pour leur investissement et leur parcours tout au long de l’aventure. Le président du groupe Sup de Co La Rochelle, Bruno Neil, et Mly Ahmed Lamrani le président de HEEC Marrakech, ont eux aussi eu un petit mot pour les Aventuriers en tant que partenaires du Bab el Raid. Stéphane Ducreau, DG de Koni France, qui participait à l’aventure est revenu sur ses “quelques jours formidables passés dans le désert“.
“On a tous partagé le même sable”
Avant de déguster une dernière fois tout ce que la gastronomie marocaine fait de meilleur (pastilla au poulet, tagine au poulet ou encore fruits gorgés du soleil marocain…), le tout arrosé par les Celliers de Meknès, les équipages ont chacun reçu un prix en fonction de leur classement final. Tous ont ainsi reçu un trophée réalisé par un artisan du souk de Marrakech, pour se souvenir de leur passage dans l’aventure. Les trois premiers équipages de chaque catégorie ont reçu des cadeaux différents. Les premiers, deuxième et troisième ont ainsi tous reçu des lampes traditionnelles marocaines en fer forgé et des bons de réduction à utiliser chez Rinjonneau Auto, partenaire du Bab El Raid et spécialiste de location et vente de véhicules d’occasion. “On a tous partagé le même sable“, a souligné avec humilité Matthieu, de la team 119 (MATTHIEU VINCENT / VINCENT NICOLLE - Plage Polynésie) après avoir reçu le premier prix.
Retour en images sur une folle aventure
L’équipage 101 (DAMIEN MASSAT / CHRISTIANE MASSAT - AGIR POUR L'EDUCATION ROUTIERE), de Damien et Christiane, qui avait financé le plus grand nombre de palmiers (600) a également été récompensé ainsi que l’équipage 178 (BENOIT BUTTAY / LAURA BUTTAY), de Benoît et Laura, dont la voiture a été élue la plus belle par un autre partenaire de l’aventure, le magazine Youngtimers. Une autre récompense pour les Aventuriers a été de découvrir avec émotion les images de leurs péripéties dans le désert. “C’est excellent de découvrir ces superbes images”, remarque Brice, de la team 141 (BRICE GAUTRIAUD / SANDRINE ROLLIN - SEA AIR FREIGHT). “Ils font tout pour qu’on le refasse l’année prochaine”, s’amuse Karine, de l’équipage 177 (ANNE PERROCHEAU / KARINE LERIDEAU).La soirée a également été ponctuée par un cracheur de feu et s’est terminée en musique dans une atmosphère nettement plus réchauffée que la température qu’il faisait mercredi soir à Marrakech.
Pour le DG France de Koni, le Bab el Raid c’est “du plaisir du début à la fin”
BAB EL RAID, ÉDITION 2018
“Une vraie solidarité”
Parmi les Aventuriers cette année, figurait Stéphane Ducreau, de l’équipage 220 (STÉPHANE DUCREAU / DAVID DA SILVA - KONI), directeur général France de Koni.
Cet habitué des rallyes confie avoir eu “beaucoup de plaisir à participer au Bab el Raid“. “On s’est vraiment éclaté du début à la fin”, explique celui qui a beaucoup apprécié la” bonne ambiance” et “l’entraide entre les équipages”. “Il y a une vraie solidarité“, souligne-t-il.
“Se faire vraiment plaisir”
Le directeur génaral de Koni a également aimé le fait de “pouvoir rouler avec des personnes très différentes, que ce soit en terme de générations ou même de milieux sociaux“. “Ce qui est bien c’est que ce raid est vraiment ouvert à tous, notamment pour ceux qui ont un budget serré“. “Sur ce raid tu peux venir avec ta voiture de tous les jours et te faire vraiment plaisir”, raconte-t-il encore.
“Pas forcément une grande préparation”
Ses conseils pour les futurs participants : venir plutôt avec une voiture à essence car le moteur est plus léger, mettre une bonne plaque de protection sous la voiture et ne pas lésiner sur l’épaisseur, prendre de bons pneus et, enfin, surélever son véhicule de 3 ou 4 centimètres, “ça aide pour passer plus facilement sur certains terrains”, souligne Stéphane, qui assure qu’il ne faut “pas forcément une grande préparation”.
“On s’est bien marrés”
“C’est rigolo de se planter ! Le troisième jour on s’est plantés à plusieurs, on était tous nuls et on a tous repassé une deuxième fois le CP 4 mais on s’est bien marrés”, se souvient-il avant de souligner “la bonne organisation du raid”. D’ailleurs, Stéphane aurait volontiers passé une journée de plus sur les pistes du désert.
Les adieux au désert
BAB EL RAID, ÉDITION 2018
Concentration maximum
Pour cette sixième et dernière étape, les équipages étaient très concentrés sur la ligne de départ, comme les premiers à s’élancer, Matthieu et Vincent, de l’équipage 119 (MATTHIEU VINCENT / VINCENT NICOLLE - Plage Polynésie). “On est en tête, on ne veut pas perdre de points”, explique le pilote pendant que son copilote étudie le roadbook attentivement et fait les calculs nécessaires.
Un oued fatal
800 mètres seulement après le départ, plusieurs véhicules se tankent dans un oued après une erreur de calculs. C’est le branle-bas de combat pour sortir au plus vite et ne pas perdre des places dans la course. Une fois de plus, la solidarté est de mise et mêmes les équipages qui empruntent une autre piste n’hésitent pas à s’arrêter pour venir aider (et taquiner) les autres Aventuriers.
“Se tanker de bon matin, ça permet de se réveiller”
“Alors on pellette ?”, lance ainsi Olivier, de la team 152 (OLIVIER VERDET / MARINE VERDET - Sphinx Marketing Conseil) à Emmanuel et Pascal, les 156 (EMMANUEL YON / PASCAL LE BOUIL - Garage du parc de clagny versailles) qui roulaient eux aussi en 505. En mettant 4 sangles bout à bout, ils finissent par sortir le véhicule. Pour Laura, de l’équipage 107 (KEVIN BONTE / CAROLINE CASTELIN - Sélect fermeture), “se tanker de bon matin, ça permet de se réveiller”. Face aux tankages en série, les autres équipages s’arrêtent pour évaluer le terrain avant de foncer. “Allez mon pépère”, encourage Baptiste, de la team 069 (BAPTISTE LORBER / JEROME NIEL), alors que son coéquipier Jérôme se lance dans l’oued.
Un défi de taille
Une fois l’oued passé, les équipages se retrouvent dans un paysage volcanique constitué d’un reg de pierres noires, qui les conduit au dernier Défi Désert de l’aventure. Un dernier défi qui a poussé certains et surtout certaines Aventurières à dépasser leurs limites. Scorpions, sauterelles, scarabées ou autres larves étaient en effet au menu de ce défi. Chacun des membres de l’équipage devait manger et avaler l’insecte déterminé par un dé en moins d’une minute.
“ça passe”
“ça sent bon, ça va”, tente de se rassurer Séverine, de l’équipage 113 (SÉVERINE GOETZ / BERNARD PLADYS), en mettant un scorpion dans sa bouche. “On peut en manger une deuxième ?”, interroge de son côté Christiane, de la team 101 (DAMIEN MASSAT / CHRISTIANE MASSAT - AGIR POUR L'EDUCATION ROUTIERE), après avoir mangé une sauterelle. L’enthousiasme n’est pas le même pour Sandrine, de l’équipage 141 (BRICE GAUTRIAUD / SANDRINE ROLLIN - SEA AIR FREIGHT). “Rien que de l’avoir dans la main ça ne va pas“, déclare l’Aventurière qui finit tout de même par mettre l’insecte dans sa bouche : “ça va en fait, c’est très salé donc ça passe”.
Une expérience positive
“ça n’a pas l’air très bon ça”, estime “C’est un peu sec”, commente Grégory, de la team 165, tandis que Marine, de l’équipage 154 (DOMINIQUE LACOUR / MARINE LACOUR), fait remarquer que “ça colle aux dents” après avoir eu du mal à avaler. Michael, de la team 207 (UGO GIRARDEAU / JULIEN BICHON - LA CENTRALE AUTOMOBILE 85) et Véronique, de l’équipage 170 (VERONIQUE COEFFET / LOUISETTE CHIRON - Groupe Sup de CO La Rochelle) sont contents de l’expérience. “On n’aurait jamais tenté de manger des insectes comme ça en dehors du Bab el Raid“.
La fin d’une belle aventure
Après les émotions des insectes, les équipages ne sont pas encore au bout de leurs peines puisqu’il reste un dernier oued à traverser, juste avant l’arrivée mais que les équipages en tête parviennent à éviter. Matthieu et Vincent, l’équipage 119 (MATTHIEU VINCENT / VINCENT NICOLLE - Plage Polynésie) sont les premiers à franchir la ligne d’arrivée, bientôt suivi ar un petit groupe de véhicules. Tous s’embrassent et se félicitent à l’arrivée. Une arrivée qui signifie la fin d’une belle aventure aussi, parfois difficile à accepter, comme pour Armand, de la team 173 (OTILIA LOPES / ARMAND LOPES - Garage Jérôme Coudert 63200 Le Cheix sur Morge) : “Je ne veux pas voir l’arrivée, ça veut dire que c’est fini“, raconte-t-il, très ému.
“Une expérience merveilleuse”
L’arrivée est aussi le moment de faire un bilan pour Karine et Anne, de l’équipage 177 (ANNE PERROCHEAU / KARINE LERIDEAU), qui ne se connaissaient pas – ou presque – avant le début de l’aventure. “Le faire avec quelqu’un qu’on ne connaît pas très bien, ça évite peut-être les prises de tête”, estiment-elles. Christiane, de la team 117 (MARION POMMIER / SOPHIA MOUMENE - Autourde l'o), “ne regrette pas un seul instant” son aventure marocaine. “ça a été une expérience merveilleuse avec mon fils”, se réjouit la doyenne du raid cette année qui a particulièrement aimé la rencontre avec l’association d’Hassilabiad ainsi que “les magnifiques couchers de soleil”.
“Un joli parcours”
Lorine, de l’équipage 228 (LORINE DUBREUIL / FLORIANE AUMONT - BVS), tire elle aussi un bon bilan de son premier “mais pas son dernier” raid. “On a eu beaucoup de problèmes mais on a tenu le coup et on a bien fait car on s’est vraiment éclatées”. Marine et Jessie, de la team 162 (MARINE LASCOUMETTES / JESSIE PEDRICO - Crédit Mutuel Lannemezan), sont elles aussi fières d’être arrivées au bout. “On a plutôt fait un joli parcours pour notre premier raid”, note Jessie.
Un dernier défi dans une ambiance survoltée
Reste encore un dernier Défi Banco pour ceux qui le souhaitent, sous forme de parcours du combattant. “Le défi de la victoire ou de la défaite”, souligne Pierre, de l’équipage 155 (PIERRE LACOUR / ALICIA BOURGOIN - Domi). C’est en effet leur dernière chance pour “grapiller des points”, fait remarquer Jérôme, de la team 069 (BAPTISTE LORBER / JEROME NIEL). Cette fois-ci, il s’agit de marcher côte à côte avec son partenaire, les jambes liées par une corde et des lunettes de plongée sous les yeux. Les 316 (ROMAIN BLARD / EMMANUEL HARQUET) sont les premiers à se lancer sous les encouragements des autres. Pour ce dernier défi, l’ambiance est survoltée et une grande majorité se prête au jeu, le plus souvent juste pour le plaisir.
Les équipages en prennent plein les yeux
BAB EL RAID, ÉDITION 2018
Ambiance détendue sur le départ
La cinquième et avant-dernière étape du Bab el Raid a commencé dans une ambiance bon enfant.
Avant le départ, plus tardif que d’habitude en raison de la distance, certains équipages se sont lancés dans une partie de frisbee. D’autres, choisissent de faire une petite sieste dans leur voiture, au soleil, pour être en pleine forme et affronter l’étape dans les meilleures conditions. Pendant ce temps-là, Baptiste, de l’équipage 069 (BAPTISTE LORBER / JEROME NIEL), en profite pour courir nu dans le désert pour les besoins d’une vidéo et sous le regard amusé des autres Aventuriers.
Les premières difficultés
Une question revient souvent : va-t-il y avoir beaucoup de passages dans le sable aujourd’hui ?
Le début de l’étape, plutôt montagneux, semble les rassurer. Mais les difficultés apparaissent tout de même rapidement. Quelques kilomètres après le départ, Sandrine, la copilote de la team 141 (BRICE GAUTRIAUD / SANDRINE ROLLIN - SEA AIR FREIGHT) descend de voiture pour guider son coéquipier dans une descente rocailleuse. Elle place des pierres afin de créer un escalier pour faciliter la descente. “Elle est trop basse, c’est le seul moyen pour descendre”, explique Brice, de l’équipage 141 (BRICE GAUTRIAUD / SANDRINE ROLLIN - SEA AIR FREIGHT).
Du jardinage au programme de l’étape 5
“Wahou ! C’est vraiment un régal“, s’exclame Armand, de la team 173 (OTILIA LOPES / ARMAND LOPES - Garage Jérôme Coudert 63200 Le Cheix sur Morge), à la sortie du fameux col alors qu’il arrive sur un magnifique reg bordé d’acacias. La suite du trajet se corse un peu et de nombreux équipages s’égarent après avoir fait de mauvais calculs. Après avoir planté des palmiers la veille, les équipages ont donc continué à jardiner ! (En langage rallye, jardier signifie tourner en rond) C’est ce qu’a fait le 247 (VICTOR ALARY / THOMAS MERCEUR - COM'UN MARDI) qui s’est perdu dans le roadbook et a tenté de se récupérer en se calant sur les autres équipages croisés après la deuxième balise.
Du golf en plein désert
Hugo et Arnard, de l’équipage 200 (HUGO VIDAL / ARNAUD VIDAL - JP MAT) profitent du Défi Désert pour prendre leur pause déjeuner à l’ombre d’un acacia. Le Défi Désert du jour n’est autre qu’une partie de golf, sans doute sur l’un des plus beaux terrain du monde : des dunettes au beau milieu du désert marocain. L’idée semble en tous les cas séduire les équipages qui se pressent pour participer, notamment Arthur, de la team 258 (ROXANE PARE / ARTHUR PUYENCHET - Sofratherm), qui compte bien mettre en pratique ses dix années à jouer. Le but est de mettre au moins une balle sur tris dans une cible depuis une dunette. Si Alexis, de l’équipage 227 (ALEXIS OLIVEIRA / BAPTISTE DEGROS-LOZAC\'H - Belr Automobiles) s’en sort du premier coup, ce n’est pas le cas pour beaucoup qui pensaient pourtant s’en tirer haut la main. “Youhou, c’est notre premier défi gagné depuis le défi du Bab el Raid”, s’écrie Caroline, de l’équipage 107 (KEVIN BONTE / CAROLINE CASTELIN - Sélect fermeture) en sautant de joie.
Navigation difficile et passage d’oueds
“C’était costaud la navigation pour venir jusqu’ici, j’espère que ça ne va pas se corser sinon on va rester dormir ici 🙂 “, confie Manon, de l’équipage 276 (LOU COUTELIN / MANON GAHINET - AC3 Studio) en arrivant sur le lieu du défi. Pour Anne-Sophie et Mélanie, de la team 131 (ANNE-SOPHIE CHAPEAU / MÉLANIE CHAPEAU - Garage guibert 1), c’est une journée “maudite” : crevaison, tankages, problèmes de démarrage… Pas de quoi pour autant perdre leur sourire et les empêcer de continuer l’étape. Pas de chance non plus pour Kévin et Madeline, de l’équipage 185, dont le schnorkel a cassé dans le passage d’un oued classé rouge. Pour éviter toute casse, Pierrick, de la team 256 (EMELINE THIESSET / PIERRICK THIESSET - Art du métier), tente de recréer une piste en rajoutant du sable et ainsi éloigner le risque de tankage. Une stratégie gagnante puisque sa voiture passe tout comme les suivantes, direction le bivouac dans les dunes.
Un dernier Défi Banco très prisé
Au bivouac, un dernier Défi Banco attend les équipages. Un défi digne de rallye puisqu’il s’agit de franchissement de dune. Les Aventuriers doivent passer dans le sable, au pied d’une dune sans se tanker ni s’arrêter. Un défi très prisé et qui a enflammé les équipages qui se sont postés les uns après les autres en haut de la dune pour encourager les autres. “On ne le fait pas pour gagner des points mais pour avoir des sensations fortes“, raconte Sophia, de l’équipage 177 (ANNE PERROCHEAU / KARINE LERIDEAU) alors qu’elle s’apprête à passer. La journée se termine avec une grande photo de groupe des équipages et de l’équipe d’organisation avant une soirée dans les dunes et une dernière nuit dans le désert.
Les anges gardiens de la mécanique
BAB EL RAID, ÉDITION 2018
Une trentaine d’interventions quotidiennes
Chaque soir, ils réparent jusque tard dans la nuit les véhicules endommagés des équipages.
Les mécaniciens sont des alliés indispensables des Aventuriers pendant le Bab el Raid. “Il y a la moitié des équipages qui passent à l’atelier mécanique chaque jour en retrant d’étape”, explique Christophe Agar, l’un des neufs mécaniciens du raid. “Sur les cinquante, on fait une trentaine de grosses interventions environ”, ajoute-t-il alors que Lahcen, l’un des mécaniciens marocains, est justement en intervention.
“Je ne sais pas ce qu’on ferait sans eux”
Ce soir-là, c’est la 4L de Nicolas et Patrick, qui fait l’objet de toutes les attentions de la part de l’équipe dont l’impressionnant atelier est pratique et écologique puisqu’il fonctionne sur batteries. A quelques voitures de là, la Super 5 de Clémence et Alice, de l’équipage 114 (CLÉMENCE BOURDIER / ALICE MARTINEZ - Lycée Val de Sarthe), est en train d’être démontée. Pendant l’étape, les filles ont cassé le support de leur moteur et ont “bien cru ne jamais repartir”. “Je ne sais pas ce qu’on ferait sans eux“, admet Nicolas, qui s’y connaît pourtant en mécanique.
Des mécaniciens patrouillent sur le terrain
“On y passera toute la nuit s’il le faut mais elle repartiront demain matin“, assure Christian, le responsable de l’atelier, qui veille également sur les véhicules pendant l’étape puisque 6 mécaniciens patrouillent chaque jour sur le terrain au cas où les équipages rencontrent des problèmes. L’efficacité de l’atelier mécanique repose aussi sur un important réseau de garagistes et mécaniciens du sud du Maroc sur lequel ils peuvent compter lorsqu’ils ont besoin de pièces particulières.
La Green Day, un grand moment de partage et d’émotion
BAB EL RAID, ÉDITION 2018
Les équipages très motivés
L’un des temps forts du Bab el Raid a eu lieu dimanche matin à Tafersguite / Tamsgidate. Les Aventuriers sont arrivés armés de pelles à la “Green Day”, une journée consacrée à la plantation de palmiers dattiers dans le but de recréer une palmeraie dans le village et ainsi contribuer à son économie. Les équipages sont arrivés sur les lieux dans un concert de klaxons, comme pour montrer leur motivation et leur joie de participer à l’évènement.
Un canal d’irrigation à construire
En plus des palmiers, l’association caritative Coeur de Gazelles, à l’origine du projet, a lancé la construction d’un canal d’irrigation afin de pérenniser les cultures. L’argent récolté par les équipages permettra cette année de financer 90 mètres du canal sur les 1 400 qu’il reste encore à construire, desservant les parcelles de tous les agriculteurs de la palmeraie.
600 palmiers financés par l’équipage 101
La plantation de palmiers avait été organisée en amont et la campagne de financement, la “Green Cup“, lancée il y a quelques mois. Le but des équipages était de financer le maximum. Cette année, le record revient à l’équipage 101 (DAMIEN MASSAT / CHRISTIANE MASSAT - AGIR POUR L'EDUCATION ROUTIERE) de Damien et sa mère Christiane, qui ont permis le financement de 600 palmiers. Une habitude pour Damien qui est celui qui permet le financement du plus grand nombre de palmiers chaque année depuis l’existence du Bab el Raid. 300 avaient été plantés grâce à lui en 2016 et 500 l’an dernier, lors de la deuxième édition.
Un record de financement
En deuxième et troisième position, on retrouve la team 239 (LÉA ROUSSANGE / HUBERT VIGNERESSE - SARL VIGNERESSE), de Léa et Hubert, qui a financé 200 palmiers, et celle de Laurent et Jean-Claude, la 133 (LAURENT BELLOCO / JEAN CLAUDE ROSSIGNOL - Mairie dIvry sur seine -Allez Ivry), 156.
Au total, la mobilisation des équipages a permis le financement de 1 500 dattiers, un record.
10 000 ont été plantés depuis 2008. Une fois adultes, les palmiers dattiers peuvent produire entre 30 et 50 kilos de dattes par an. Elles se vendent ensuite environ 40 dirhams le kilos, soit un peu moins de 4 euros, explique Ahmed, chargé de la coordination entre les agriculteurs marocains et les équipages.
Aux côtés des agriculteurs marocains
Moha, un agriculteur, fait une démonstration pour expliquer comment il faut s’y prendre pour planter.
“Un petit chouia d’eau, un petit chouaia de sable“, dit-il en joignant le geste à la parole. Rapidement, chaque agriculteur se rend sur sa parcelle, accompagné d’un groupe de 5-6 équipages qu’ils mettent à contribution pour creuser les trous et planter. “On doit racourcir les branches des plants pour éviter la prise au vent”, raconte Maxime, de l’équipage 110 (Maxime VINOIS / ANTOINE LEDUEY - JFC ROUEN), une machette à la main.
Les équipages très touchés
“Ils sont supers, c’est les meilleurs”, s’exclame Ahmed en félicitant son groupe d’Aventuriers, qu’il ne ménage pas, au contraire ! “Allez on bouge”, répète-t-il ainsi en tapant des mains. “Il nous a tout très bien expliqué”, remercie Mélanie, de la team 131 (ANNE-SOPHIE CHAPEAU / MÉLANIE CHAPEAU - Garage guibert 1). “C’est bien, on sait pourquoi on est là“, souligne de son côté Laurine, de l’équipage 131 (ANNE-SOPHIE CHAPEAU / MÉLANIE CHAPEAU - Garage guibert 1). La plantation a été un “moment de partage très émouvant” pour Louisette, de l’équipage 170 (VERONIQUE COEFFET / LOUISETTE CHIRON - Groupe Sup de CO La Rochelle). Michael, de la team 209 (MICHAEL REMY / MARC SCHWOB), semble lui aussi touché : “On sent vraiment que c’est très important pour eux”.
Dégustation de dattes à l’arrivée
Après l’effort, le réconfort ! Les Aventuriers sont accueillis par un thé à la menthe et des dattes issues des palmiers plantés lors des précédentes éditions. “Elles sont encore meilleures quand on sait d’où elles viennent”, souligne Sylvia, de l’équipage 268 (SYLVIA KUHRY / EVE MURÉ). Avant de repartir, les Aventuriers posent pour une grande photo de groupe avec les agriculteurs.
“Un travail humanitaire durable”
“C’est très important ce que le Bab el Raid fait pour nous. Ils ne font pas qu’acheter des palmiers, ils mènent un travail humanitaire durable, d’autant plus que ce sont des palmiers de très bonne qualité”, déclare Ahmed Bourchouk, le président des communes de Tamsguidate et Tafersguite lors de son discours de remerciement aux équipages.
Un grand merci
Cette journée n’aurait pas pu avoir lieu sans l’implication de tous les équipages et de leurs donateurs que nous remercions chaleureusement. Un grand merci également à Marina Vrillacq, la présidente de Cœur de Gazelles ainsi que Frédéric Valat, Mohamed Oufkir, Ahmed Oukhir, les habitants des villages de Tamsguidate et Tafersguite.
Les choses se corsent pour les équipages
BAB EL RAID, ÉDITION 2018
L’appréhension des oueds
L’étape étant annoncée comme compliquée, les équipages se rassemblent sur le parking du départ pour échanger sur la stratégie à adopter dans les oueds au programme du jour.
Une étape qu’appréhende un peu Maïlys, de l’équipage 128 (AYMERIC LARRIBIERE / MAÏLYS HENRIOT - Fréchic S.A.), qui est déjà passée par là l’an dernier lors de la deuxième édition du Bab el Raid.
“Manger du sable”
Pas d’appréhension en revanche du côté de Hugo et Arnaud, de la team 200 (HUGO VIDAL / ARNAUD VIDAL - JP MAT), qui se disent “prêts à manger du sable”. Qu’à cela ne tiennent, ils ne seront pas déçus. En effet, les difficultés apparaissent rapidement sur le parcours de cette quatrième étape. Après avoir traversé les jolies ruines d’un village, les équipages arrivent sur un oued, indiqué comme rouge, donc plutôt difficile.
La solidarité est de mise
Effectivement, le passage se révèle assez compliqué pour de nombreux équipages qui se tankent rapidement, certains même plusieurs fois de suite. Mais les tankages sont de courte durée car les équipages sont solidaires et s’arrêtent aider ceux ensablés, souvent au détriment de leur chronomètre à repecter, pourtant indispensable dans le cadre d’un défi de régularité.
“ça fait partie du jeu”
D’ailleurs, les équipages prennent les tankages avec philosophie. “C’est pas grave, ça fait partie du jeu”, raconte ainsi Laura, de l’équipage 268 (SYLVIA KUHRY / EVE MURÉ), aidée par des Marocains présents. Pour s’en sortir, il lui faudra près d’une demi-heure et l’aide de nombreuses personnes. Un peu plus loin, la C15 de l’équipage 277 (VINCENT BRUNAUD / THIBAUD D\'HUICQUE - Régi Parc), est elle aussi ensablée. Elle est finalement sortie à la force des bras par plusieurs autres équipages, y compris Guerric et Kilian, de la team 267 (GUERRIC DOUGUET / KILIAN BLANCANEAUX - Montagrue), qui sont pourtant restés coincés de longues minutes.
Des stratégies pour éviter le tankage
Pendant ce temps-là, Jordan, de l’équipage ( / ), et Guillaume, de la team 206 (GUILLAUME KISTERMAN / MARCELLIN GRATIAS - PLANETE WEI), font des repérages à pied pour essayer de trouver le meilleur chemin pour traverser sans risquer de se retrouver ensablé. Un repérage gagnant puisqu’ils sortent rapidement du bourbier dans lequel d’autres sont empêtrés. Marc et Morris, de l’équipage 226 (MARC LAURENT / MORRIS MARIADAS - 1.cath'couture 2.clara by jess 3.belle avec 4.stvo automobile 5.l'instant bien etre 6.delphinium 7.famille et amis) échappent eux aussi au tankage et lancent un grand cri de victoire après être parvenus à sortir leur Super 5 sans encombres.
Un quizz ciné
Juste après la balise 3, les Aventuriers ont rendez-vous au Défi Désert du jour, consacré au cinéma. Le but est de retrouver quels sont les films qui ont été tournés au Maroc parmi les 16 présentés. Dans la file d’attente, les équipages révisent leurs classiques. “Casablanca ça a été tourné au Maroc”, glisse ainsi Marcellin, de la team 206 (GUILLAUME KISTERMAN / MARCELLIN GRATIAS - PLANETE WEI) à son coéquipier Guillaume (en réalité Casablanca a été tourné à Hollywood en 1942). Capucine, de l’équipage 232 (LOUIS GARCIA / CAPUCINE DOUCET - AME ELECTRICITE) avoue ne pas savoir mais est persuadée que certaines scènes de la série “Game of Thrones” ont été tournées dans le pays.
Gare à l’oued noir !
Le défi terminé, les Avventuriers ne s’attardent pas et reprennent vite la piste en direction d’une nouvelle difficulté à venir : un oued annoncé comme noir, conc potentiellement très difficile. Pour vérifier qu’il n’y a pas de grosse pierre, Damien, de la team 101 (DAMIEN MASSAT / CHRISTIANE MASSAT - AGIR POUR L'EDUCATION ROUTIERE), n’hésite pas à descendre de voiture car lors du dernier Bab el Raid, il avait cassé une durite d’huile dans un oued noir. La 206 (GUILLAUME KISTERMAN / MARCELLIN GRATIAS - PLANETE WEI) ne se tanke pas dans l’oued mais juste à la sortie et réussi à se dégager rapidement.
“L’adrénaline monte”
Le chronomètre étant large, les équipages s’arrêtent pour regarder et encourager les prochains à passer. Ils applaudissent tous lorsque la 4L de l’équipage 197 (BENJAMIN DELMOULY / CELIA PATERA) sort de l’oued sans s’être tankée. “C’est une vraie pilote”, félicite un des Aventuriers après le passage réussi de la Mini de l’équipage 250 (ORIANE CHAUMETON / LAURA FERRASSE - Papas & Mamans). “On reste regarder au cas où il faille aider”, explique Yoann, de la team 153 (YOANN LEMETAYER / VALERIE LEMETAYER - JEULIN SA). “L’adrénaline monte”, confie Marianne, de la team 265 après son passage. Une voiture, celle de l’équipage 131 (ANNE-SOPHIE CHAPEAU / MÉLANIE CHAPEAU - Garage guibert 1), finit par se tanker mais c’est de courte durée car tous les équipages spectateurs se précipitent pour l’aider, comme s’ils n’attendaient tous que ça.
Coucher de soleil VS Défi Banco
Petit à petit, les Aventuriers finissent tout de même par quitter la sortie d’oued pour se rendre à l’auberge Yasmina et ainsi admirer le coucher de soleil pour certains ou alors tenter un défi Banco pour d’autres. Cette fois-ci, il s’agit de retrouver le nom d’une dizaine d’épices cachées dans des petits sachets en moins d’une minute. “Je cuisine beaucoup, ça devrait aider”, estime Marc, de l’équipage 226 (MARC LAURENT / MORRIS MARIADAS - 1.cath'couture 2.clara by jess 3.belle avec 4.stvo automobile 5.l'instant bien etre 6.delphinium 7.famille et amis), avant de miser 5 points qu’il perd malheureusement. Véronique, de la team 170 (VERONIQUE COEFFET / LOUISETTE CHIRON - Groupe Sup de CO La Rochelle), préfère elle profiter de la terrasse de l’auberge et de sa “magnifique vue sur les dunes”
Fin de journée solidaire pour des équipages généreux
BAB EL RAID, ÉDITION 2018
Une rencontre émouvante
Pour clore cette journée riche en découvertes et en aventures, les équipages avaient rendez-vous au centre communautaire d’Hassilabiad, au pied des dunes de Merzouga, pour remettre leurs dons collectés en France à des associations locales. Une rencontre importante qui a ému aux larmes Marion, de l’équipage 126 (NICOLAS BRESOLES / MARION BARYLA - Forêt Paysage Services).
“Une chance de les donner directement”
L’émotion est aussi au rendez-vous pour Véronique, de la team 170 (VERONIQUE COEFFET / LOUISETTE CHIRON - Groupe Sup de CO La Rochelle), qui fait don d’affaires ayant appartenu à ses enfants, notamment des crampons de foot “qui n’ont presque jamais servi”. “ça fait chaud au coeur que les vêtements ayant appartenu à mes enfants puissent servir ici“. “En plus, c’est une chance de pouvoir les donner directement sur place en sachant où ça va exactement”, renchérit-elle.
“Les nomades vont avoir chaud”
Des vêtements, des livres, des peluches…
Les équipages sont venus très chargés, comme Nicolas et Patrick, de l’équipage 164 (PATRICK RUFFRAY / NICOLAS RUFFRAY - Afrasia Bank), qui ont déposé six gros cartons, principalement remplis de fournitures scolaires. Moha, représentant d’une des associations bénéficiaires, a tenu à venir remercier en personne les Aventuriers pour leurs dons. “Les nomades vont avoir chaud”, se félicite-t-il en ouvrant un carton de vêtements. En plus de leurs dons personnels, les équipages avaient également apporté les dons récupérés lors du départ à La Rochelle et collectés par le Rotaract.
Une action parrainée par Cœur de Gazelles
“Les dons vont profiter à deux associations. Une ici, à Hassilabiad, qui intervient pour l’alphabétisation des femmes, la scolarisation des jeunes enfants ou encore la réinsertion professionnelle par la cuisine. L’autre intervient auprès des populations nomades”, explique Clémentine, responsable communication de Coeur de Gazelles, l’association caritative, qui intervient sur tous les rallyes au Maroc organisés par Maïenga.
Préparation de la “Green Day”
Les Aventuriers ont également pu rencontrer les agriculteurs chargés de cultiver les palmiers dans la région, en prévision de la “Green Day” du lendemain – une journée “verte”, comme son nom l’indique – dédiée à la plantation de palmiers dattiers. Hamid, un habitant de Merzouga, explique à quel point la culture du palmier dattier est importante pour l’économie de la région devant des équipages très intéressés.
Mohamed, de son côté, donne rendez-vous aux participants l’année prochaine pour goûter les fruits de leur travail.
Moment de partage avec les Marocains pour le Défi Bab dans le souk de Rissani
BAB EL RAID, ÉDITION 2018
La culture marocaine au coeur du défi
Les jours se suivent mais les chasses au trésor ne se ressemblent pas pour les Aventuriers du Bab el Raid, dont le terrain de jeu, cette fois-ci, était le souk de Rissani.
En plus de quelques poinçons disséminés à travers les dédales du marché, les équipages devaient également répondre à des questions précises sur la culture marocaine. “Quel est le nom de la pizza berbère ?”, “Qu’est-ce que le boulfaf ?”, voici des exemples de questions posées aux équipages.
Des échanges avec les marchands
Pour y répondre, les Aventuriers ont dû entrer en contact avec les Marocains du souk qui se sont volontiers prêtés à l’exercice. Certains marchands ont d’ailleurs insisté pour guider les équipages dans les allées du souk. “C’était super de pouvoir échanger avec les Marocains“, se réjouit Yanis, de l’équipage 118 (TRISTAN RAFFRAY / YANIS MISSOUM - E.Leclerc Atlantis le centre).
Un défi au pas de course
Pour ne pas perdre de temps, beaucoup décident de marcher au pas de course. “C’est sportif ce truc”, note Yoann, de la team 103 (MARIE RENAULT / YOANN RAIMBAULT), légèrement haletant. “C’est plus de notre âge”, s’amuse de son côté Matthieu, de l’équipage 119 (MATTHIEU VINCENT / VINCENT NICOLLE - Plage Polynésie), alors qu’il court derrière les équipages 127 (JEAN BAPTISTE WEISS / VINCENT REMY - Le Golfy), 162 (MARINE LASCOUMETTES / JESSIE PEDRICO - Crédit Mutuel Lannemezan) et 152 (OLIVIER VERDET / MARINE VERDET - Sphinx Marketing Conseil). Pour maximiser leurs chances mais aussi pour éviter de se perdre dans le souk, certains équipages décident en effet de se regrouper.
Nourrir un âne
En plus des poinçons et des questions, les équipages doivent également récupérer dans le souk une orange chez un épicier particulier mais aussi de l’orge, pour nourrir un âne, renommé Fred pour l’occasion, un petit clin d’oeil à Frédéric, le directeur sportif du Bab el Raid.
Une allusion qui a beaucoup amusé Marion (équipage 126 (NICOLAS BRESOLES / MARION BARYLA - Forêt Paysage Services)), cette amoureuse des animaux, qui a pris un grand plaisir à nourrir l’animal.
Des fous rires
Quant à l’orange, elle servait à un nouveau défi. Un membre de chaque équipage devait la couper puis la presser afin de remplir un demi verre pour enfin la boire. Le tout en 30 secondes chrono. Un défi facile qui a engendré quelques fous rires, comme lorsque Philippe, de l’équipage 251 (MATHILDE VIVES / PHILIPPE VIVES - Garage Aubony), s’est renversé la moitié de son verre sur lui.
“De super rencontres”
“Je n’étais jamais allée dans un souk, c’est génial, on a fait de super rencontres”, s’enthousiasme Pierre, de l’équipage 172 (FLAVIEN CATTONI / PIERRE PIRODEAU). Sophia, elle, était déjà allée au souk de Marrakech mais elle a trouvé celui de Rissani “plus typique”.
Un cadeau souvenir
Pour se souvenir de leur passage à Rissani, les équipages sont repartis avec un carreau de carrelage, sur lequel le symbole berbère de la liberté a été peint par un artisan du souk. “On l’utilisera comme dessous de table pour notre coloc”, explique Tristan, qui partage son appartement avec son coéquipier, équipage 118 (TRISTAN RAFFRAY / YANIS MISSOUM - E.Leclerc Atlantis le centre).
Les équipages prennent confiance et s’amusent
BAB EL RAID, ÉDITION 2018
Une bonne surprise
Pour cette troisième étape, les Aventuriers ont eu de bonnes surprises !
En effet l’oued rouge tant redouté par les équipages s’est avéré beaucoup plus facile à traverser que prévu. Par anticipation, certains s’étaient arrêtés dégonfler leurs pneus pour anticiper les difficultés. Finalement, les dix minutes supplémentaires ont servi à se détendre ou à se retrouver entre les participants pour se donner quelques conseils avant de repartir sur les pistes.
Séance photos et karoké
“C’était tellement facile qu’on a cru qu’on s’étaient trompées”, confie Marine. “On a surfé sur l’oued”, s’amusent de leur côté les Pom’Riders, de l’équipage 104 (CYRIL PECOT / STEPHANE SORIN). “On a vraiment passé un oued rouge ?”, s’interrogent encore Benjamin et Rodolphe, de l’équipage 266 (BENJAMIN RECORBET / RODOLPHE CUBERTEFON - Nemea). Après cette agréable surprise, l’heure est à la détente et les équipages 150 (PIERRE JEAN BLARD / JEAN-PASCAL FANGOUS) et 152 (OLIVIER VERDET / MARINE VERDET - Sphinx Marketing Conseil) se livrent à une séance photos sur leurs voitures tout en chantant “Quand t’es dans le désert”, de Jean-Patrick Capdevielle, un tube de la fin des années 1980.
Des pros de la mécanique parmi les participants
La détente n’est pas collective car pendant ce temps-là, Jean-Baptiste et Vincent, de l’équipage 127 (JEAN BAPTISTE WEISS / VINCENT REMY - Le Golfy) vident complètement leur coffre à la recherche d’un compresseur pour regonfler leurs pneus, aidés par la team 222 (TEVA JACQUES-CORMIER / FABIANO VIANA OLIVERA - GARAC). La vitesse est aussi de mise pour l’équipage 220 (STÉPHANE DUCREAU / DAVID DA SILVA - KONI) qui sort de l’oued avec sa goulotte de remplissage d’essence cassée. Une fois de plus, Fabiano et Teva, de la team 222 (TEVA JACQUES-CORMIER / FABIANO VIANA OLIVERA - GARAC) sont mis à contribution. Un bon exercice pour ces deux étudiants du Garac, un campus dédié à l’automobile et qui forme les futurs ingénieurs en mécanique. Un professeur de l’école, David, participe d’ailleurs au Bab el Raid avec Stéphane, le DG France de Koni France sous l’équipage 220 (STÉPHANE DUCREAU / DAVID DA SILVA - KONI).
Des équipages un peu égarés
Mais ce n’est pas parce que l’étape était plus facile sur le papier que cela a empêché certains équipages de s’enliser. L’oued suivant n’est pas aussi simple malheureusement pour l’équipage 243 (MORGAN FICHOU / MARIE-FLEUR DELUZ) qui s’ensable, rapidement secouru par d’autres équipages mais surtout par la team 156 (EMMANUEL YON / PASCAL LE BOUIL - Garage du parc de clagny versailles) qui les tracte grâce à une sangle. D’autres également se sont perdus, comme Marcelin et Guillaume de la team 206 (GUILLAUME KISTERMAN / MARCELLIN GRATIAS - PLANETE WEI) ou encore la 177 (ANNE PERROCHEAU / KARINE LERIDEAU) d’Anne et Karine. “On ne sait pas vraiment comment on est arrivé là”, confie Marcellin, qui prend quand même la chose avec philosophie.
Retour en enfance pour le défi du jour
Le défi désert du jour était une pêche aux canards dans un ruisseau. Le but : attraper au moins 4 canards en deux minutes. Un défi auquel se sont volontiers prêtés Philippe et Jean-Michel, de l’équipage 123 (PHILIPPE CHAUSSE / JEAN MICHEL GRAVY - MECA 2S). “On en a un chacun, on aura de quoi manger un tajine de canard à l’orange ce soir”, s’amuse Jean-Michel, visiblement pas trop déçu malgré son échec. “Essaie quand même d’en avoir un peu pour sauver l’honneur”, souffle Yannick, de la team 130 (SOPHIE PELUCHONEAU / YANNICK SOULAN - GROUPAMA Vic-Fezensac) à sa coéquipière Sophie, chargée de pêcher les canards. “Il y a moins de vent à la fête foraine”, se justifie-t-elle alors qu’elle n’a réussi à pécher aucun canard. D’autres – sans doute habitués – s’en sortent mieux et ne perdent donc pas de points.
Un magnifique point de vue
A l’arrivée, Carla et Camille, de la team 234 (CARLA POLLINA / CAMILLE FLORY - Imprimerie POLLINA), étaient plutôt satisfaites de leur parcours. “On a parfois dû accélérer un peu pour rattraper notre retard mais au final on s’en est très bien sorties”, explique Carla, la benjamine du Bab el Raid, âgée de 18 ans. A quelques mètres de là, des équipages font chauffer les moteurs et se lancent dans un concours de drifts/donuts sous les applaudissements des autres. Certains profitent du magnifique point de vue pour prendre leur pause déjeuner avant de rejoindre Rissani, où les attend un nouveau défi.
Une étape marquée par la solidarité entre les équipages
BAB EL RAID, ÉDITION 2018
Les équipages concentrés
Avant de donner des informations sur la journée à venir, Frédéric, le directeur sportif du Bab el Raid, a tenu à féliciter les équipages pour leur bonne première étape. Alors que le directeur sportif passe au déroulé de la deuxième étape, Léa, de la team 239 (LÉA ROUSSANGE / HUBERT VIGNERESSE - SARL VIGNERESSE), écoute consciencieusement et prend des notes. Tout comme Juliette, de l’équipage 233 (AUDREY MERIAS / JULIETTE MORIER), pas franchement rassurée et qui prévoit donc de laisser le volant à sa coéquipière Audrey.
Des objectifs différents
Pour Paul et Thibault, de l’équipage 193 (PAUL CANTAU / THIBAULT EMBERGER), l’objectif est clair : tenir le rythme de la veille. Quelques kilomètres après le départ, Patrick et Nicolas, de la team 164 (PATRICK RUFFRAY / NICOLAS RUFFRAY - Afrasia Bank), trouvent le début de l’étape facile mais ne veulent pas “se réjouir trop vite car ça risque de se corser”. Virginie, de l’équipage 166 (LIONEL EMMANUELLO / VIRGINIE BUTTAY), mise sur la prudence et sort de sa voiture pour guider son coéquipier à travers les pierres.
Des leçons à retenir
Arrivés à l’étape 1, Pierre et Alicia, de l’équipage 155 (PIERRE LACOUR / ALICIA BOURGOIN - Domi), ne veulent pas perdre de temps. “On s’est perdu alors on a accéléré pour rattraper le temps perdu et garder notre régularité mais du coup ça secoue un peu dans la voiture”, souligne la passagère. “On a eu la mauvaise de se suivre à plusieurs équipages, du coup on s’est perdu nous aussi”, explique Thomas, de la team 247 (VICTOR ALARY / THOMAS MERCEUR - COM'UN MARDI). “On a compris la leçon, on ne se suivra plus”, souligne son coéquipier Victor.
Des effusions de joie
Le Défi Désert du jour était un paintball.
Pour ne pas perdre de points, le but était de mettre cinq billes de peinture sur 8. Sandrine, de l’équipage 141 (BRICE GAUTRIAUD / SANDRINE ROLLIN - SEA AIR FREIGHT), prend le fusil de paintball sous les encouragements de son mari, qui tente de lui donner de bons conseils afin de ne pas rater la cible. Des encouragements visiblement gagnants puisqu’ils repartent sans points en moins. Marine et Olivier, de l’équipage 152 (OLIVIER VERDET / MARINE VERDET - Sphinx Marketing Conseil), sont, eux, tellement contents d’avoir réussi qu’ils se prennent dans les bras avant de repartir en sautillant jusqu’à leur voiture.
Les applaudissements des enfants marocains
Pour accéder à la balise suivante, les équipages traversent un village bordé de palmiers, sous le regard et les applaudissements des enfants qui sortent sur le pas de leurs maisons pour saluer les participants. Un moment de répit avant une difficulté à venir : le passage d’un oued, un endroit potentiellement compliqué pur les équipages car le sable est particulièrement mou à cet endroit.
Un oued un peu viscieux
Amaury et Frédéric, de l’équipage 221 (AMAURY LEVEAUX / FREDERIC MITRE - KONI), ont ainsi dû s’y reprendre plusieurs fois pour parvenir à s’extirper de l’oued, sous les applaudissements des Marocains présents et qui assistent à la scène avec amusement. “C’est mieux de passer les premiers”, se félicite Amaury. Quelques instants plus tard, ce sont Otilia et Armand, de la team 173 (OTILIA LOPES / ARMAND LOPES - Garage Jérôme Coudert 63200 Le Cheix sur Morge), qui se retrouvent coincés. Heureusement, les équipages 162 (MARINE LASCOUMETTES / JESSIE PEDRICO - Crédit Mutuel Lannemezan) et 220 (STÉPHANE DUCREAU / DAVID DA SILVA - KONI), passés juste avant, acourent pour les aider. “Je leur paierai un verre ce soir”, s’exclame Otilia après être sortie d’affaire.
Chacun sa stratégie
Guillaume, de la team 206 (GUILLAUME KISTERMAN / MARCELLIN GRATIAS - PLANETE WEI) fait sortir son passager pour alléger la voiture et ainsi passer plus facilement. Chacun sa stratégie ! Face aux autres équipages qui pataugent parfois dans le sable, Valérie, de l’équipage 153 (YOANN LEMETAYER / VALERIE LEMETAYER - JEULIN SA) ne semble pas très sereine. “Il va falloir qu’on pousse”, lui souffle Yoann, son partenaire. Ils s’en sortent finalement très bien, même pas eu besoin de pousser !
Une chasse au trésor “magnifique”
Pour les récompenser de ce passage un peu plus compliqué, un défi désert attend les équipages : une chasse au trésor dans les ruines du ksar Ouled Zahra, un ancien village fortifié. “C’est magnifique”, s’exclame Otilia, de l’équipage 173 (OTILIA LOPES / ARMAND LOPES - Garage Jérôme Coudert 63200 Le Cheix sur Morge). Le but de ce nouveau défi est simple : trouver un maximum de poinçons cachés en un minimum de temps. 3, 2, 1, c’est parti, les Aventuriers se lancent à l’assaut de la forteresse en ruines. Marine, de l’équipage 152 (OLIVIER VERDET / MARINE VERDET - Sphinx Marketing Conseil), s’étire avant de partir.
Entre course effrénée et escalade
Mathilde et Gilles, de l’équipage 102 (MATHILDE MOLÈS / GILLES MOLÈS - Isefac Bachelor Lille), partent main dans la main. Brice et Sandrine , de la team 141 (BRICE GAUTRIAUD / SANDRINE ROLLIN - SEA AIR FREIGHT), se séparent en courant pour maximiser leurs chances de réussite. Chaque pierre est soulevée, chaque buisson fouillé… Les équipages inspectent les moindres recoins du ksar. Rien n’échappe à leur regard. “On ne nous avait pas dit qu’il fallait faire de l’escalade”, s’amuse Fabiano, de la team 222 (TEVA JACQUES-CORMIER / FABIANO VIANA OLIVERA - GARAC), alors qu’il grimpe sur un mur en pierres.
Des équipages joueurs
Le défi clôture cette deuxième étape et les équipages font route pour le camping de Karla, à Erfoud où les attend un autre défi banco, facultatif. Pourtant, les équipages, visiblement joueurs, répondent présents lorsque le défi kapla commence. Tous espèrent en effet gagner quelques points et peut-être remonter dans le classement. Pour les défis banco, les participants doivent miser un certain nombre de points entre 5 et 15. En cas de victoire ils les gagnent ou les perdent s’ils échouent.
Un bon dîner de réconfort après l’effort
C’est un véritable festin qui attendait les Aventuriers du Bab el Raid au camping Karla, à Erfoud, vendredi soir. Un dîner de réconfort après la première étape marathon (nuit en autonomie dans le désert). Annoncé à 20h, certains équipages faisaient déjà la queue pour dîner une demi heure avant. Et les participants n’ont pas été déçus ! Dans un décor de conte des mille et une nuits, ils ont pu découvrir l’une des spécialités de la cuisine marocaine : la harira, une soupe de légumes traditionnelle, généralement servie dans les familles au moment du jeûne du ramadan.
Un anniversaire dans le désert
“C’est gargantuesque”, s’est exclamée Léa, de l’équipage 186 (LEA LARGEAU / LUCIE BOUARD - MACIF) en voyant arriver le plat principal – des poulets marinés ainsi que des légumes et des pâtes. “C’était génial”, conclut Loïck, de la team 116 (ROMAIN DA SILVA MAIA / LOICK MACHERET), en sortant de table. Un dîner festif qui a aussi été l’occasion de célébrer l’anniversaire de Véronique, de l’équipage 170 (VERONIQUE COEFFET / LOUISETTE CHIRON - Groupe Sup de CO La Rochelle). Tous les équipages se sont mis à chanter pour elle au moment du dessert. Si les participants semblent avoir apprécié le dîner pas question pour autant de s’attarder !
Ils rentrent vite dans leurs tentes pour aller se reposer afin d’être en forme pour la troisième étape du lendemain.
Une 1ère étape aussi surprenante que grandiose
BAB EL RAID, ÉDITION 2018
Des paysages grandioses
Pour leur première étape au Maroc, les Aventuriers du Bab el Raid ont été gâtés. La liaison jusqu’à Errachidia, aux portes du désert, leur a déjà offert des paysages dignes de stations de ski européennes, comme l’a fait remarquer Hubert, de l’équipage 239 (LÉA ROUSSANGE / HUBERT VIGNERESSE - SARL VIGNERESSE). “C’est comme chez moi dans le Puy-de-Dôme”, a-t-il souligné. En effet, le col d’Azrou était couvert de neige ce jeudi pour le plus grand bonheur des participants. “Quel point de vue !”, s’exclame Philippe, de la team 251 (MATHILDE VIVES / PHILIPPE VIVES - Garage Aubony), en sortant de sa voiture.
Des singes au milieu de la neige
Un peu plus loin, ce sont les singes qui ont égayé le début de journée des aventuriers. Impossible de ne pas s’arrêter pour Arthur, de l’équipage 129 (ARTHUR ENGRAND / NORMAN BEGUIN), qui a immortalisé l’instant en prenant un selfie avec l’animal. “C’est complètement inattendu de croiser des singes comme ça au milieu de la neige”, s’étonne Olivier, de l’équipage 204 (SEBASTIEN MORIN / OLIVIER MINNE - HEXATEL). Mais qui dit neige, dit froid… “On met de l’air chaud pour le moteur et du coup on a un peu froid à l’intérieur”, explique ainsi Oriane, de l’équipage 250 (ORIANE CHAUMETON / LAURA FERRASSE - Papas & Mamans). “De toutes façons, depuis le début, c’est la voiture qui passe avant notre confort à nous”, renchérit Laura.
“On en a pris plein les yeux”
Dès 13h30, le véritable départ de l’étape est donné.
Les premiers à partir sont Flavien et Pierre, de l’équipage 172 (FLAVIEN CATTONI / PIERRE PIRODEAU). Pendant ce temps-là, les équipages 267 (GUERRIC DOUGUET / KILIAN BLANCANEAUX - Montagrue) et 277 (VINCENT BRUNAUD / THIBAUD D\'HUICQUE - Régi Parc) profitent du magnifique point de vue pour prendre leur pause déjeuner. “On en a déjà pris plein les yeux”, s’enthousiasme Kilian, de la team 267.
“Aider, ça fait partie de l’aventure”
D’autres profitent du parking pour dégonfler leurs pneus. “Un plus grand crantage signifie une meilleure adhérence et donc des roues plus solides”, explique Quentin, de l’équipage 169 (MARIE SPATZ / QUENTIN LEFRANCOIS - EM Strasbourg Business School), aidé par Alexis de la team 227 (ALEXIS OLIVEIRA / BAPTISTE DEGROS-LOZAC\'H - Belr Automobiles). “C’est normal d’aider, ça fait partie de l’aventure“, insiste-t-il, une clef à la main. D’autres, encore, épluchent le roadbook tant redouté. “C’est une grosse responsabilité”, estime Marion, qui joue la copilote de la voiture 126 (NICOLAS BRESOLES / MARION BARYLA - Forêt Paysage Services), armée d’une calculette et d’un compteur kilométrique “normalement installé sur un vélo”.
Du croquet en plein désert
Entre deux checkpoints, les équipages doivent relever le défi du “Crossland”, une sorte de croquet auquel on joue avec des crosses de hockey. Arthur, Loès, Nicolas, Justine et Pierre, chargés de la logistique défis, expliquent le principe aux aventuriers : faire passer une balle entre 6 arceaux puis passer le relai à son partenaire pour le même nombre en 55 secondes. Simple en théorie mais un peu moins en pratique lorsqu’il s’agit d’un sol rocailleux. Le défi – obligatoire – ne permet de remporter aucun point. En revanche, il en fait perdre 5 en cas d’échec. Corentin et Léa, de la team 149 (CORENTIN SEIBEL / LEA SEIBEL - kitabripiscine) ratent le défi à 3 secondes près mais gardent le sourire.
“Profiter des paysages”
Pour se détendre après une première journée parfois compliquée, rien de tel qu’une “Bubble Run”, une course d’obstacles dans les dunes, où le participant est coincé dans une bulle gonflable géante. Visiblement amusée, la moitié des équipages s’est prêtée au jeu. Fous rires garantis !
Sur le bivouac, les équipages ouvrent les capots et s’entraident sur des petits soucis mécaniques. D’autres échangent sur la première étape. Stéphane, de l’équipage 220 (STÉPHANE DUCREAU / DAVID DA SILVA - KONI), DG France de Koni, un partenaire du Bab el Raid, et habitué des rallyes, est ravi de l’expérience. “Il y a des moments où on roule 20 km/h et c’est super car ça nous permet de profiter des paysages”.
“C’est incroyable”
Installés sur la crête d’une dune, les équipages 126 (NICOLAS BRESOLES / MARION BARYLA - Forêt Paysage Services), 196 (PIERRE ALAIN MALOT / JORDAN PRAS - NORAUTO) et 207 (UGO GIRARDEAU / JULIEN BICHON - LA CENTRALE AUTOMOBILE 85) reviennent eux aussi leur première journée passée dans le désert. “On est passé de la station de ski à la plaine aride en à peine une journée, c’est incroyable”, rappelle Pierre-Alain, de l’équipage 196 (PIERRE ALAIN MALOT / JORDAN PRAS - NORAUTO). En contrebas, des équipages organisent une partie de football : les gilets contre les sans maillots. C’est finalement l’équipe des gilets qui l’emporte 2 à 1.
La troisième mi-temps se joue plus loin alors que la nuit tombe déjà sur le bivouac.
Premiers pas au Maroc !
BAB EL RAID, ÉDITION 2018
“Enfin” au Maroc
L’équipage 112 (JEAN-MARIE DELEBOIS / MICHEL PAOLETTI) a été le premier à arriver à l’hôtel Menzeh Dahlia, de Meknès, mercredi soir, après un trajet semé d’embûches, comme le raconte Michel : “On a crevé deux fois et on a dû s’arrêter pour aller chercher des pièces et du coup on a perdu un peu de temps mais on est bien contents d’être enfin arrivés“.
“Des paysages magnifiques”
Benjamin et Adrien, de la team 161 (ADRIEN GREBERT / BENJAMIN ROBINET - CSD FACES), ont choisi de ne pas prendre l’autoroute à leur arrivée à Tanger pour privilégier les petites routes. “ça nous a fait faire des kilomètres en moins et en plus ça nous a permis de voir de magnifiques paysages”, souligne Benjamin, qui compare la conduite marocaine “à la conduite parisienne”, à laquelle il est habitué.
“Les choses sérieuses commencent”
Après deux jours de route en Espagne, Marc, de l’équipage 209 (MICHAEL REMY / MARC SCHWOB) est ravi d’être arrivé au Maroc. “Les choses sérieuses commencent”, s’exclame-t-il avec enthousiasme avant de déclarer : “On est impatient de prendre le “vrai” départ”. Pendant ce temps-là, d’autres équipages improvisent un atelier mécanique sur le parking. Kévin, de la team 107 (KEVIN BONTE / CAROLINE CASTELIN - Sélect fermeture), change les roues de son Renault Express. “Elles sont plus larges et plus hautes donc ça devrait être mieux pour le sable”, explique-t-il.
Ambiance studieuse
Après des retrouvailles au bar et devant la télé – soir de match de Ligue des Champions oblige -, vient le moment du briefing sportif et l’ambiance est alors beaucoup plus studieuse. Frédéric, le directeur sportif du Bab el Raid, revient sur le principe du rallye, qui repose sur la régularité. “Le but c’est de tenir une moyenne”, explique-t-il avant de souhaiter une bonne nuit aux équipages, qui avaient rendez-vous tôt mercredi matin pour rejoindre Errachidia, aux portes du désert.
Une 2ème journée de défis
BAB EL RAID, ÉDITION 2018
Profiter des paysages
Après deux journées de route à travers l’Espagne, tous les équipages sont arrivés à Tarifa, la dernière ville espagnole avant le détroit de Gibraltar. Les aventuriers ont d’ailleurs profité des paysages espagnols, comme Emmanuel, de l’équipage 156 (EMMANUEL YON / PASCAL LE BOUIL - Garage du parc de clagny versailles), qui participe au Bab el Raid pour la deuxième fois, qui regrette de ne pas l’avoir fait l’an dernier. Il s’est rattrapé cette année lors d’une halte à Séville, une ville qu’il a “adoré”.
Retrouvailles entre les équipages
Certains dorment au camping mais beaucoup ont préféré dormir dans des hôtels ou des logements qu’ils ont choisi de partager suivant l’adage “plus on est de fous, plus on rit”. Beaucoup d’aventuriers se sont toutefois rendus au camping pour se retrouver entre eux et échanger sur leurs péripéties rencontrées pendant la traversée.
Un nouveau défi
Tout au long de la route et au fil de la journée, les équipages ont poursuivi leur Défi selfies qu’ils ont fait valider par les organisateurs au camping, où, d’ailleurs, un autre défi les attendait. Il s’agit du “Bab Pong”, dont le but consiste à mettre 5 balles de ping-pong dans un gobelet. Ce défi “Banco” est facultatif et permet aux équipages de récupérer quelques points et ainsi de gagner des places ; ou l’inverse en cas d’échec !
Les anges gardiens de l’organisation
Encore une fois, la journée a été ponctuée de quelques rebondissements ! Loïck, de l’équipage 116 (ROMAIN DA SILVA MAIA / LOICK MACHERET), avait oublié ses papiers dans l’auberge où il avait passé la nuit. Heureusement, l’équipe d’organisateurs, qui veille sur les aventuriers pendant leur traversée jusqu’au Maroc, n’était pas loin et a donc pu récupérer les fameux papiers.
Un premier tankage ?
Le Bab el Raid a également connu son premier tankage ! Des aventuriers ont voulu tester leur voiture sur la plage avant de l’emmener dans le désert et se sont enlisés… Ils ont pu s’en sortir grâce à l’aide d’autres équipages. Un entraînement pour se mettre en jambe avant les premières étapes dans le sable.
Ce matin, les aventuriers avaient rendez-vous tôt sur le port de Tarifa, depuis lequel ils pouvaient déjà voir les côtes marocaines.
Une traversée de l’Espagne épique
BAB EL RAID, ÉDITION 2018
Des équipages
Les aventuriers du Bab el Raid se sont mis à l’heure espagnole. Ils ont en effet tous passé la frontière petit à petit dès lundi matin. Un passage sous la neige si l’on en croit une vidéo postée par Amaury Leveaux, de l’équipage 221 (AMAURY LEVEAUX / FREDERIC MITRE - KONI). Certains ont même pris beaucoup d’avance puisque les équipages 101, 126, 153, 183, 196, 207, 226, 247 étaient déjà à Tarifa en fin de journée, avant de traverser le détroit de Gibraltar mercredi matin. La majorité s’est toutefois donné rendez-vous à Cáceres pour dîner.
Des mésaventures amusantes
L’équipage 111 (REMI FAIVRE / LUDOVIC COYNE - AXIANS), lui, a failli ne jamais arriver à Cáceres ! En faisant des tests sur la balise Okawa, l’organisation du Bab el Raid s’est rendu compte que Rémi et Ludovic faisaient route pour Solar dos Caceres… au Portugal ! Tout est rentré dans l’ordre et les aventuriers ont bien rigolé de leur mésaventure. Ils ont réussi à rejoindre la ville espagnole pour la nuit.
De quoi pimenter cette journée
Tout au long de la route, les équipages se sont prêté au jeu du Défi Spécial Espagne, le défi selfies.
Pendant les deux jours de traversée et pour gagner des points, les équipages devaient relever 20 selfies, 5 vidéos et 15 photos. Ils ont ainsi dû faire danser des pompistes dans les stations services ou encore faire une photo avec le roi d’Espagne ou en mangeant des patatas bravas, une spécialité gastronomique espagnole. De quoi pimenter cette journée !
Les équipages solidaires
La route n’a pas toujours été de tout repos pour certains équipages qui ont parfois essuyé quelques soucis mécaniques, rapidement résolus grâce à la solidarité qui règne déjà entre les équipages. Arthur, qui a rejoint l’équipage 258 (ROXANE PARE / ARTHUR PUYENCHET - Sofratherm) à la dernière minute, est ainsi intervenu à plusieurs reprises, notamment auprès de l’équipage 250 (ORIANE CHAUMETON / LAURA FERRASSE - Papas & Mamans), qui a connu un léger problème de carburateur mais a pu repartir jusqu’à un garagiste espagnol. Romain et Emmanuel, de la team 316 (ROMAIN BLARD / EMMANUEL HARQUET), ont eux aussi connu quelques déboires mais ont réussi à réparer eux-mêmes leur Espace après avoir été contraint de le mettre sur un plateau pendant quelques kilomètres.
Tout est bien qui se finit bien
Dans la série des mauvaises histoires qui se terminent bien, Lisa et Timea, de l’équipage 260 (LISA MATTIUZZO-MANSANO / TIMEA SZARAZI - PCIE Passeport de Compétences Informatique Européen) ont connu une dure journée car leur R5 a définitivement rendu l’âme après une journée de réparation à La Rochelle. Les deux jeunes filles seront tout de même à Meknès mercredi soir. Elles vont venir en avion et loueront une voiture sur place. Une nouvelle saluée par les autres équipages qui ont été nombreux à les soutenir.
Grâce à #babelraid2018, vous pouvez aussi suivre les participants sur Instagram.
Des sacs de dons du Rotaract pour le Maroc
LA ROCHELLE, VILLAGE DÉPART
Un nouveau partenariat
Cette année, pour la première fois, le Rotaract France s’est associé au Bab el Raid pour remettre aux équipages des sacs de dons à acheminer au Maroc pour être transmis à une association d’Hassilabiad, qui les distribuera ensuite aux familles de la région dans le besoin. Dans les sacs, floqués aux couleurs du Rotaract France et La Rochelle, d’une vingtaine de litres, étaient remplis de choses diverses et variées, de jeux éducatifs pour enfants aux vêtements pour tous les âges et même des casques de vélos, le tout récolté grâce à des appels relayés sur les réseaux sociaux.
Un réel engouement
L’action a suscité un réel engouement de la part des aventuriers qui se sont précipités sur le stand du Rotaract à leur arrivée sur le port et les bénévoles de l’association ont été rapidement dévalisés. “On a donné entre 1 et 3 sacs par voiture et tout est parti très vite, on ne pensait pas que ça marcherait aussi bien“, s’étonne encore Marie-Sophie Chollet, présidente du Rotaract La Rochelle pour 2018-2019, l’équivalent du Rotary Club pour les 18-30 ans. Le Rotary Club qui soutient d’ailleurs l’initiative par le biais de son président, Ghislain Guémas, qui a d’ailleurs participé au Bab el Raid il y a deux ans avec son fils Guillaume.
“Une aubaine”
D’autant plus que l’action est également positive pour le Rotaract, comme l’explique la présidente : “C’est une aubaine pour nous, parce que ça nous permet de faire une bonne action et de donner aux gens dans le besoin et en plus c’est un gain de coût car ça nous évite des coûts de transport”. Marie-Sophie Chollet, compte d’ailleurs prendre le départ du Bab el Raid dès l’an prochain pour répondre à “l’appel du désert” avec plusieurs autres rotaractiens et suivra cette troisième édition avec beaucoup d’attention.
L’euphorie du départ
LA ROCHELLE, VILLAGE DÉPART
Un cadre de rêve
Le soleil s’est levé sur le port de La Rochelle pour accueillir les véhicules garés juste devant l’Hermione, la reconstitution du trois mâts construit à la fin du 18e siècle, amarrée là pendant une quinzaine de jours, pile pour assister le cortège des aventuriers du Bab el Raid venus s’élancer en direction du désert.
Des curieux envieux
La foule est au rendez-vous ce dimanche après-midi sur le port. Parmi eux, Thomas et Jocelyne, venus spécialement du département voisin des Deux-Sèvres pour admirer certains véhicules qui ont bercé leur jeunesse. En voyant toutes ces voitures massées sur la ligne de départ, Thomas en est persuadé, il fera en sorte de « participer à la prochaine édition », raconte-t-il les yeux plein d’envie.
La nostalgie au rendez-vous
« C’est la première voiture que j’ai eue après mon permis », entend-on au loin tandis que certains curieux n’hésitent pas à interroger directement les équipages sur la façon dont ils se sont préparés pour participer au Bab el Raid. Jean-Michel et Thierry, venus de Vannes, ont eux déjà commencer à collecter le budget pour partir en 2019. « On aurait bien aimé partir dès cette année mais de les voir tous aussi heureux sur la ligne de départ, ça nous conforte dans l’idée qu’on a bien fait de s’inscrire », explique l’un des futurs aventuriers.
Le Bab el Raid, une histoire de famille
Vient l’heure du départ, qui signifie aussi le temps des « au revoir » des participants à leurs famille. Séverine, de la team 113 (SÉVERINE GOETZ / BERNARD PLADYS), elle, attend fébrilement dans sa voiture le top départ tout comme Pierre-Jean, de l’équipage 150 (PIERRE JEAN BLARD / JEAN-PASCAL FANGOUS). Il n’a manqué aucune édition du Bab el Raid, une aventure qui se veut familiale puisqu’il l’a déjà faite avec sa femme et sa fille. C’est son fils Arnaud, de la team 316 (ROMAIN BLARD / EMMANUEL HARQUET), vainqueur du raid l’an dernier qui lui a donné l’envie de rejoindre l’aventure. Avec son coéquipier Emmanuel ils sont les premiers à partir à 16h30 sous les klaxons, la fanfare et les encouragements des pom-pom girls.
Des soutiens très présents
Le départ se joue sous les yeux de nombreux curieux mais aussi des soutiens d’équipages. Pour encourager Dany et Isabelle, de la 244 (DANY BERTIN / ISABELLE CORNU - AUTOCARS GROUSSIN) , c’est ainsi tout un car qui a fait le déplacement depuis la Loire-Atlantique. « On a suivi leur préparation depuis de nombreux mois, c’est normal qu’on soit là aujourd’hui sur la ligne de départ », explique l’une de leurs collègues qui a justement fait le déplacement.
Un départ prestigieux
Avant de quitter La Rochelle en direction de Bordeaux et ensuite de Bayonne, où la plupart des équipages devaient dormir dimanche soir, ils ont eu l’immense privilège de passer par la prestigieuse Porte royale de La Rochelle, habituellement fermée mais qui est ouverte chaque année exceptionnellement pour les participants.
Un grand merci
Nous remercions le groupe Sup de Co La Rochelle, son président, Robert Butel, son directeur, Bruno Neil, le directeur de La Rochelle Business School of Tourist, Marc Gibiat, le chef de projet Bab el Raid au sein de l’école, Bertrand Damy, la directrice de la vie associative du Groupe Sup de Co La Rochelle, Christelle Egreteau, l’assistante service vie associative et sportive du groupe Sup de Co La Rochelle, Véronique Trombley, Nicolas Martin et toute l’association de Bab el Raid Management. L’équipe tient également à remercier particulièrement Bernard Guémas pour son aide précieuse pendant de nombreuses années.
Des défis audacieux
LA ROCHELLE, VILLAGE DÉPART
Des défis audacieux sous l’oeil des passants intrigués
Pour mettre les équipages dans le bain avant de prendre la route, les aventuriers ont eu à relever plusieurs défis dans les rues de La Rochelle et trouver plusieurs balises disséminées près des lieux emblématiques de la ville, comme la Tour de la Grosse Horloge ou encore le port, où les participants ont pu admirer l’Hermione, la reconstitution d’un trois mâts du 18e siècle.
La carte de La Rochelle en mains, Arnaud et son coéquipier de l’équipage 180 (ARNAUD CAUDELLE / ARMAND BENOIT) et leurs copains de l’équipage 181 (OLIVIER EVRARD / SYLVAIN BUHNE) réfléchissent ensemble à comment réaliser le plus de défis en un temps imparti, 1 heure 30. Après quelques minutes, ils décident de courir au maximum et de privilégier les balises avant de se concentrer sur les défis.
Des aventuriers très sérieux
L’un des premiers défis n’est pas le plus simple : le Chewby Bunny. Le but est simple : mettre le plus grand nombre de chamallows dans la bouche tout en disant « chewby bunny ». Pas si simple ! Contre toute attente, peu y arrivent. Un jeu d’enfant en revanche pour Dominique, de la team 154 (DOMINIQUE LACOUR / MARINE LACOUR) ! Pendant ce temps-là, Camille de l’équipage 234 (CARLA POLLINA / CAMILLE FLORY - Imprimerie POLLINA), encourage sa coéquipière Carla, qui fini par abandonner après avoir tout de même réussi à faire tenir 6 chamallows, lui permettant quand même d’obtenir quelques points tout de même, comptant dans la note finale du défi.
Plus loin, c’est Théo, un étudiant du Bab el Raid Management, une association étudiante de Sup’ de Co La Rochelle, qui fait deviner l’origine de spécialités culinaires nationales et les dates de naissance de certaines célébrités françaises. Les passants regardent d’un œil intrigué. Certains curieux s’approchent en souriant. « ça n’a pas l’air simple dis donc », souligne Monique, une habitante de La Rochelle.
Autre défi : apprendre par coeur « Sur le soleil », de Laurent Drelincourt. Une mission qu’Olivier, de la team 152 (OLIVIER VERDET / MARINE VERDET - Sphinx Marketing Conseil), prend très au sérieux. Il répète inlassablement les vers du poème, tandis que sa coéquipière Marine patiente pour passer le défi de culture général. Mais la fin approche, il est temps de regagner sa voiture pour prendre la ligne de départ.
Rendez-vous sur la ligne de départ !
LA ROCHELLE, VILLAGE DÉPART
« Bientôt sous le soleil du Maroc »
Le premier défi des participants du 3ème Bab El Raid était de se lever tôt en ce dimanche 11 février.
Tous les équipages avaient en effet rendez-vous à 6h30 sur la campus du Groupe Sup de Co La Rochelle. Une arrivée sous la pluie que prennent avec philosophie les premiers équipages à arriver. « C’est pas grave car bientôt on sera sous le soleil du Maroc », glisse ainsi l’un d’eux, visiblement excité par le départ approchant. Les aventuriers courent se mettre à l’abri dans le hall de l’école, où les attend un copieux petit-déjeuner, animé par un DJ de l’école.
« Hâte de prendre le départ »
« On ne sait pas comment ça va se passer mais on a hâte de prendre le départ », s’enthousiasme Maxime, de la team 108 (LAURINE PIZON / MAXIME LORENZO). Un peu plus loin, Dany et Isa, de l’équipage 244 (DANY BERTIN / ISABELLE CORNU - AUTOCARS GROUSSIN) font connaissance avec Madeline, de la team 185 (MADELINE CERQUEIRA / KEVIN VICTOR). « On vient aussi pour ça, rencontrer des nouvelles personnes, d’âges et d’horizons différents », se réjouit Dany. Pour participer au Bab el Raid, elle et sa coéquipière Isa, collègues dans la vraie vie, n’ont pas ménagé leurs efforts afin de réunir le budget nécessaire. Elles ont ainsi organisé une « soirée couscous » et supervisé plusieurs séances de photos avec le père Noël.
Le désert, « un rêve à réaliser »
Clémence et Alice, de l’équipage 114 (CLÉMENCE BOURDIER / ALICE MARTINEZ - Lycée Val de Sarthe), ont, elles, pris la décision de participer « après une soirée un peu arrosée ». « C’est le côté solidaire et le dépaysement qui m’ont convaincue de participer », explique Alice. Pour Véro, de la team 170 (VERONIQUE COEFFET / LOUISETTE CHIRON - Groupe Sup de CO La Rochelle), aller dans le désert était sur sa « liste des rêves à réaliser ». Pierre, de l’équipage 155 (PIERRE LACOUR / ALICIA BOURGOIN - Domi), est fidèle au rendez-vous depuis la 1ère édition, il y a trois ans. Après avoir fini second l’an dernier, Pierre a décidé de reprendre le départ, avec son amie Alicia. C’est d’ailleurs une aventure familiale puisque son père et sa sœur, Dominique et Marine, de la team 154 (DOMINIQUE LACOUR / MARINE LACOUR), seront aussi sur la ligne de départ.
Un gilet « d’aventurier »
Avant de passer aux vérifications techniques, administratives et médicales, les aventuriers ont reçu leurs gilets multipoches, indispensables pour affronter le désert. Des « gilets d’aventurières », comme le soulignent les deux Fanny de l’équipage 257 (FANNY CLEMENT DEVINEAU / FANNY JACQUES). Parmi les cadeaux reçus, des casquettes et des sacs aux couleurs de notre partenaire Koni, un porte-clef Rinjonneau Autos ainsi qu’un magazine Youngtimers.
Le désert, « un rêve à réaliser »
Suivi en live des équipages
Cette année, les véhicules seront dotés d’une balise SPOT GEN3, fournie par Owaka, un dispositif qui permet de suivre en direct les équipages sur la carte du Maroc. Cette balise assure également un rôle sécuritaire puisque les équipages peuvent appeler directement la mécanique ou l’équipe médicale en cas de problème.
« Bon vent ! »
Les organisateurs du raid ont ensuite accueilli les participants pour leur souhaiter la bienvenue. « L’aventure commence, je vous souhaite de vivre de beaux moments », leur a ainsi lancé Jérôme Zindy, responsable commercial de l’agence Maïenga tandis que Bertrand Damy, chef de projet Bab el Raid au sein de l’école, leur a souhaité « bon vent ! », comme le veut la tradition à La Rochelle.
« Les vérifications font partie de l’aventure »
Place désormais aux choses sérieuses, les vérifications techniques, administratives et médicales, indispensables pour prendre le départ pour l’Espagne puis le Maroc. A l’intérieur, l’équipe médicale est chargée de vérifier les certificats des participants mais aussi que ceux-ci disposent bien d’une trousse à pharmacie. Dans le bureau d’en face, on vérifie que tous les équipages aient bien les papiers de leur voiture. C’est aussi là qu’on leur remet le e-bouton, un outil qui leur servira à calculer leur temps de parcours pour les défis de régularité. Un passage obligé auquel se prêtent volontiers les aventuriers. « Les vérifications font partie de l’aventure », explique Mathilde, de l’équipage 251 (MATHILDE VIVES / PHILIPPE VIVES - Garage Aubony).
Des voitures aux couleurs du désert
Dehors, c’est atelier customisation, ou plutôt « stickage », qui fait partie des vérifications techniques. On appose sur chaque voiture les autocollants des partenaires mais aussi le numéro de l’équipage, indispensable pour reconnaître son véhicule parmi les 101 au départ. On y installe également la balise Okawa et on contrôle que les voitures puissent bien prendre le départ. 205, AX, ZX, 4L… Il y en a pour tous les goûts sur le parking de l’école. Pour l’occasion, certains équipages n’ont pas lésiné sur les moyens, transformant leur véhicule en animaux du désert. Ainsi, Mathilde et Philippe, de la team 251 (MATHILDE VIVES / PHILIPPE VIVES - Garage Aubony) conduiront ZX break zébré. Marie et Quentin, de l’équipage 169 (MARIE SPATZ / QUENTIN LEFRANCOIS - EM Strasbourg Business School) venu de Strasbourg, bichonnent leur voiture, une 2CV, « la seule du raid », s’exclament d’ailleurs les étudiants avec fierté.
Textes : Marine Girard – Photographes : Jean Madeyski, Jean-Luc Ginolin