Une 1ère étape aussi surprenante que grandiose

BAB EL RAID, ÉDITION 2018

Des paysages grandioses

Pour leur première étape au Maroc, les Aventuriers du Bab el Raid ont été gâtés. La liaison jusqu’à Errachidia, aux portes du désert, leur a déjà offert des paysages dignes de stations de ski européennes, comme l’a fait remarquer Hubert, de l’équipage 239 (LÉA ROUSSANGE / HUBERT VIGNERESSE - SARL VIGNERESSE). “C’est comme chez moi dans le Puy-de-Dôme”, a-t-il souligné. En effet, le col d’Azrou était couvert de neige ce jeudi pour le plus grand bonheur des participants. “Quel point de vue !”, s’exclame Philippe, de la team 251 (MATHILDE VIVES / PHILIPPE VIVES - Garage Aubony), en sortant de sa voiture.

Des singes au milieu de la neige

Un peu plus loin, ce sont les singes qui ont égayé le début de journée des aventuriers. Impossible de ne pas s’arrêter pour Arthur, de l’équipage 129 (ARTHUR ENGRAND / NORMAN BEGUIN), qui a immortalisé l’instant en prenant un selfie avec l’animal. “C’est complètement inattendu de croiser des singes comme ça au milieu de la neige”, s’étonne Olivier, de l’équipage 204 (SEBASTIEN MORIN / OLIVIER MINNE - HEXATEL). Mais qui dit neige, dit froid… “On met de l’air chaud pour le moteur et du coup on a un peu froid à l’intérieur”, explique ainsi Oriane, de l’équipage 250 (ORIANE CHAUMETON / LAURA FERRASSE - Papas & Mamans). “De toutes façons, depuis le début, c’est la voiture qui passe avant notre confort à nous”, renchérit Laura.

“On en a pris plein les yeux”

Dès 13h30, le véritable départ de l’étape est donné.
Les premiers à partir sont Flavien et Pierre, de l’équipage 172 (FLAVIEN CATTONI / PIERRE PIRODEAU). Pendant ce temps-là, les équipages 267 (GUERRIC DOUGUET / KILIAN BLANCANEAUX - Montagrue) et 277 (VINCENT BRUNAUD / THIBAUD D\'HUICQUE - Régi Parc) profitent du magnifique point de vue pour prendre leur pause déjeuner. “On en a déjà pris plein les yeux”, s’enthousiasme Kilian, de la team 267.

“Aider, ça fait partie de l’aventure”

D’autres profitent du parking pour dégonfler leurs pneus. “Un plus grand crantage signifie une meilleure adhérence et donc des roues plus solides”, explique Quentin, de l’équipage 169 (MARIE SPATZ / QUENTIN LEFRANCOIS - EM Strasbourg Business School), aidé par Alexis de la team 227 (ALEXIS OLIVEIRA / BAPTISTE DEGROS-LOZAC\'H - Belr Automobiles). “C’est normal d’aider, ça fait partie de l’aventure“, insiste-t-il, une clef à la main. D’autres, encore, épluchent le roadbook tant redouté. “C’est une grosse responsabilité”, estime Marion, qui joue la copilote de la voiture 126 (NICOLAS BRESOLES / MARION BARYLA - Forêt Paysage Services), armée d’une calculette et d’un compteur kilométrique “normalement installé sur un vélo”.

Du croquet en plein désert

Entre deux checkpoints, les équipages doivent relever le défi du “Crossland”, une sorte de croquet auquel on joue avec des crosses de hockey. Arthur, Loès, Nicolas, Justine et Pierre, chargés de la logistique défis, expliquent le principe aux aventuriers : faire passer une balle entre 6 arceaux puis passer le relai à son partenaire pour le même nombre en 55 secondes. Simple en théorie mais un peu moins en pratique lorsqu’il s’agit d’un sol rocailleux. Le défi – obligatoire – ne permet de remporter aucun point. En revanche, il en fait perdre 5 en cas d’échec. Corentin et Léa, de la team 149 (CORENTIN SEIBEL / LEA SEIBEL - kitabripiscine) ratent le défi à 3 secondes près mais gardent le sourire.

“Profiter des paysages”

Pour se détendre après une première journée parfois compliquée, rien de tel qu’une “Bubble Run”, une course d’obstacles dans les dunes, où le participant est coincé dans une bulle gonflable géante. Visiblement amusée, la moitié des équipages s’est prêtée au jeu. Fous rires garantis !
Sur le bivouac, les équipages ouvrent les capots et s’entraident sur des petits soucis mécaniques. D’autres échangent sur la première étape. Stéphane, de l’équipage 220 (STÉPHANE DUCREAU / DAVID DA SILVA - KONI), DG France de Koni, un partenaire du Bab el Raid, et habitué des rallyes, est ravi de l’expérience. “Il y a des moments où on roule  20 km/h et c’est super car ça nous permet de profiter des paysages”.

“C’est incroyable”

Installés sur la crête d’une dune, les équipages 126 (NICOLAS BRESOLES / MARION BARYLA - Forêt Paysage Services), 196 (PIERRE ALAIN MALOT / JORDAN PRAS - NORAUTO) et 207 (UGO GIRARDEAU / JULIEN BICHON - LA CENTRALE AUTOMOBILE 85) reviennent eux aussi leur première journée passée dans le désert. “On est passé de la station de ski à la plaine aride en à peine une journée, c’est incroyable”, rappelle Pierre-Alain, de l’équipage 196 (PIERRE ALAIN MALOT / JORDAN PRAS - NORAUTO). En contrebas, des équipages organisent une partie de football : les gilets contre les sans maillots. C’est finalement l’équipe des gilets qui l’emporte 2 à 1.

La troisième mi-temps se joue plus loin alors que la nuit tombe déjà sur le bivouac.

2018-02-16T17:13:19+01:00