Le Bab el Raid, une aventure “très forte” pour Victor et Amaury, les gagnants dans la catégorie étudiants
BAB EL RAID, ÉDITION 2018
“On a failli échapper à cette belle aventure”
Victor et Thomas, colocataires et étudiants à l’EIGSI, l’école d’ingénieurs de La Rochelle, savourent leur victoire. Leur équipage, le numéro 247 (VICTOR ALARY / THOMAS MERCEUR - COM'UN MARDI), a remporté la 3e édition du Bab el Raid dans la catégorie “Aventuriers 100% étudiants”. “On ne s’y attendait pas trop car on n’était pas sûrs de venir jusqu’au bout puisque le Bab el Raid tombait la même semaine que nos rattrapages de partiels”, explique Victor. “On a failli échapper à cette belle aventure”, souligne Thomas.
“Le faire à fond”
Une victoire étonnante, d’autant plus que Victor affirme qu’ils n’étaient “pas du tout dans la compétition”. “Dès La Rochelle, on a vu qu’on était bien classés du coup on a décidé de le faire à fond”, raconte Thomas, qui souligne que l’aide d’un de leurs amis qui avait participé au Bab el Raid l’an dernier a été précieuse. “On y connaissait pas grand chose en mécanique”, confient-ils.
“La communion avec les agriculteurs”
De son premier rallye, son premier séjour au Maroc et sa première fois dans le désert, Thomas reste marqué par sa toute première piste dans la montagne : “on a directement été lancé”. “J’ai aussi adoré la Green Day et j’ai particulièrement été touché par le discours de remerciements du chef de village”. Pour Victor, c’est la “communion avec les agriculteurs” qui l’a marqué. “Il y a aussi des moments où on naviguait et on se retrouvait seuls au milieu de l’immensité du désert, c’était magnifique”.
“Se faire confiance”
“En fait, ça a été une aventure très forte du début à la fin”, résument les deux colocataires, qui espèrent refaire le Bab el Raid “au moins une fois” dans leur vie. Leurs conseils : être très rigoureux dans la navigation “mais surtout profiter un max”. “Il ne faut surtout pas paniquer quand il arrive des imprévus”, insiste Victor. “Et ne pas suivre les premiers de la course pour se faire confiance, c’est ça la clef”, selon Thomas.